La Cathédrale-Château de Caïle Ouja[Maison]

La Cathédrale-Château de Caïle Ouja

Sept heures du matin... Le bureau me semble plus vide que d'habitude. Peut-être est-ce parce que depuis quelques jours, Gregor n'est pas venu me transmettre quoique ce soit... Enfin, ça me laisse du temps libre. La question est : Comment l'occuper...?

Mon index se met à taper frénétiquement sur le dos de mon poing fermé... Mes pupilles se mirent à explorer mon bureau... Je n'y avais rien d'installé d'intéressant, c'était l'endroit dans lequel j'aimais passer le moins de mon temps...

*Bien.*

Une chasse me fera le plus grand bien. Je pose la main sur mon plastron et... Je perçois une aura très familière...

*Gregor.*

Quelques instants plus tard, un humanoïde vert, d'environ 2 mètres 30 à la musculature surhumaine pénétra dans le bureau du Chef des Conquérants. Une imposante épaulière rouge, des bandages aux bras, un pagne et une paire de bottes de combat, constituaient l'unique accoutrement du colosse. Deux énormes crocs, similaires à ceux d'un tigre à dent de sabre sortaient des coins de sa bouche, tournés vers le haut contrairement au félin préhistorique. Seuls sa barbe, sa queue de cheval haute et son corps "humain" le différenciaient d'un quelconque animal fantastique. Gregor était un orc.

« Caïle... Ha ha... Tu rêvasse ? Lança l'orc en s'approchant lentement du Guerrier.

Le Balafré sourit légèrement, ses énormes arcades lui donnait un air plutôt narquois et à raison cette fois.

─ Et toi tu as pris du poids, Gregor.

─ Les mineurs nous ont invités à partager leur repas... ou leurs provisions, je ne sais plus. Ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé plus que ma faim, hu hu...

─ Tu ne pense qu'à manger... Caïle se saisit de son plastron et commença à l'enfiler. Kimura et Tenshô ne sont pas avec toi, qu'est-ce qui les retient ?

Gregor ferma les yeux et commença à se tapoter le front du poing.

─ Tenshô... Il est à Goya, il paraît que son fils est rentré de mission...

─ Et Kimura ?

─ Les mineurs nous ont fait visiter leur campement... Les filles des mineurs lui ont fait "Coucou"... Puis tu le connais... On l'a laissé sur place, il s'est pas levé, le matin.

─ ... Prévisible... »

Gregor ricana brièvement, avant de réengager la conversation :

« Enfin ! On a été vérifier et... Tu avais raison. Les Vortex se sont remis à aspirer. Guerriers, civils et sûrement bientôt des zones et des monstres, c'est la Deuxième Vague, Caïle.

─ Le regard du Balafré reprit un ton bien plus concentré. Je m'y attendais. Si ces Failles ne se sont pas refermées, c'est qu'elles pouvaient encore être utilisée. La nouvelle question qui se pose, est de savoir pourquoi elles ont arrêtés de le faire autant de temps, sans se refermer... Il sembla réfléchir un instant, puis dit : Tu en as rencontré ? Ils ont du potentiel ?

─ Je n'ai pu en voir aucun personnellement... Les habitants m'ont dit des choses, c'est tout. Tu les connais, ils exagèrent un peu... Aucun d'eux ne s'est fait assez remarquer...

─ Décevant... Mais la suite est encore à venir... D'ici là je ne veux plus rien manquer de ce qui se passe à Vermeï. Les Fa'r doivent retourner à leur poste. Si un de ces Nouveaux Venus se fait assez remarquer ou qu'il est décrit comme ayant du potentiel, je veux qu'il rejoigne mon groupe et qu'il me jure allégeance. S'il le faut, qu'on me l'amène. J'ai toujours le temps pour "souhaiter la bienvenue" sur Horizon...

L'orc se mit à sourire en coin.

─ Très bien... mais ne t'en fais pas, je saurais les faire jurer et leur souhaiter bienvenue sans avoir besoin de les amener, hé hé...

─ Comme tu voudras... mais ne me prive pas de nouvelles recrues, Gregor.

─ Le colosse se baissa pour quitter le bureau de son meneur... Ne t'inquiète pas ! »

Après son départ, le silence régna dans la salle d'accueil du Chef des Conquérants, il approcha de sa fenêtre et observa les rues de la Capitale sans un mot, les mains dans le dos... Il semblait calme, mais à l'intérieur, il était grisé.

Hmpf.

Actions de Chef :

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Caïle Ouja
Fushia

J'étais à Fushia depuis environ deux jours et j'avais déjà rencontré ce... Aizen ? Il restait insignifiant. Mon objectif était clair, prendre le contrôle de la faction pour tuer chaque Gardien après les avoir fait souffrir au plus possible en massacrant leur famille. Je devais donc trouver le chef des conquérants, un certain Caïle Ouja si j'avais bien entendu. Je marchais dans les rues, regardant la technologie primitive de ce monde. Ce Cendres... Je le tuerais de mes propres mains et ferais de son corps, une pierre tombale. Je tournais dans une ruelle en serrant le poing, passant à nouveau dans une des rues principales pour me diriger vers un garde

"Où est Caïle Ouja ?"

"Très aimable..." Il pointait une direction du doigt "vous le trouverez dans le grand bâtiment là-bas."

Sans même le remercie de quelconques façons, je tournais les talons pour me diriger, au travers de la foule, vers l'endroit montré par le garde précédemment. La foule s'arrêtant aux étales des marchands, c'était le même système que sur mon monde. Il faut croire que certaines choses sont universelles.

Après quelques minutes, j'arrivais finalement devant la façade du bâtiment, regardant l'architecture assez belle malgré le manque évident de technologie de base. J'entrais bien évidemment, me dirigeant vers l'une des personnes déjà présente et qui semblait un tant soi peut importante pour m'aiguiller.

"J'aimerais voir Caïle Ouja."

"mmmh... Pourquoi voudriez-vous le voir ?"

"Cela ne vous regarde en rien." Je regardais autour de moi pour voir les forces en présence ", C'est à propos de puissance militaire."

"Je pense que vous pouvez y aller, suivez-moi."

Je serrais le poing, moi obligée de suivre un larbin... Enfin, au moins j'allais rencontrer ce Caïle. Il me laissait devant une porte. Je ressentais la présence de quelqu'un de puissant derrière cette porte. Je toquais et entrais.

"Bonjour Caïle. Avant quoi que ce soit. Laisse-moi te dire que je hais Cendre."

J'attendais la réaction du colosse, gardant par précaution ma main sur la garde de mon sabre.

La Cathédrale-Château de Caïle Ouja

Je viens de retrouver ma demeure officielle, ridiculement grande et toujours aussi silencieuse. Ce calme, cette paix... Mes objectifs de tranquillité ne m'interdisent pas d'être un guerrier, un homme de sang et d'adrénaline, cette atmosphère de monastère me rend irritable mais heureusement, mes hommes savent encaisser... Peut-être devrais-je rendre une visite à Ato, pour connaître son ressenti ? Être au sommet est parfois un fardeau que seul deux dirigeants peuvent comprendre.

Un peu d'ennui me fera du bien. Je me pose sur mon siège et amène devant moi les quelques feuilles de plaintes restantes, à peine les ais-je touché, qu'une aura étrangère entre dans la Cathédrale, légèrement plus développée qu'un moucheron de civil, sûrement pour me demander... Je laisse cette femme, parce que c'en est une, montée jusqu'à moi. Lorsque j'y suis la demeure officielle n'est pas gardée, je ne crains aucune attaque.

...

Les minutes défilèrent rapidement... Caïle s'était mis à pensé, les paupières closes, à la façon dont il accueillerait cette invitée imprévue alors qu'elle venait à lui, guidée par un de ses hommes. Ce dernier la laissa à l'entrée, puis l'étrangère frappa et entra.

« Bonjour Caïle. Avant quoi que ce soit. Laisse-moi te dire que je hais Cendre.

Une entrée en matière un peu direct, mais Caïle n'était pas réputé pour son tact non plus. Il ouvrit lentement les yeux et planta ses pupilles blanches sur elle... Elle n'était pas humaine : Horizon, l'intersection des mondes oblige. Elle ne semblait pas hostile non plus, alors le Chef des Conquérants ne se montra nullement agressif, et n'utilisa aucun sortilège sur elle. Il se contenta d'une précision notable, pour le conserver d'humeur à discuter.

─ N'importe lequel de mes hommes est capable de me transmettre une plainte. Si tu n'as rien d'important à me dire, je te conseille de procéder ainsi. »

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Caïle Ouja
Fushia

Il semblait tranquillement installé avant mon arrivée tandis que moi, j'étais... Calme en apparence seulement, la haine qui me rongeais envers la pierre ne faisait qu'augmenter ma force. Il semblait penser que ma venue n'était qu'à cause, d'une plainte... Enfin, je devrais lui expliquer ce que je voulais faire.

"Je ne suis pas ici pour une plainte. Si j'ai des problèmes, je les règle seule. C'était simplement pour attirer ton attention."

Je soupirais, autant avoir une discussion calme avec lui, il pourrait me mettre à terre au moins aussi vite que Cendres. Cela allait être aussi Stratégique, mais je pensais pouvoir m'en faire un allié bien plus aisément que l'autre pierre. Je prenais une chaise m'asseyant face au chef des conquérants.

"Je suis Darth Avem'faru. Sur mon monde, je suis une personne extrêmement influente, et je veux que ce soit le cas ici. C'est pour cela que je suis venu te proposer un marché."

Je posais mes coudes sur la table, croisant mes bras

"Je peux t'apporter une technologie dont tu n'as même pas idée. Et elle permet notamment de faire ceci."

Pour imager mon propos, je sortais mon sabre laser, déployant une partie seulement.

"Cette lame composée de lumière me permet de découper n'importe quels matériaux que j'ai pu voir sur ce monde. Des armes jusqu'aux bâtiments. Même si seuls ceux manipulant la force peuvent manier ce genre d'arme." Je rangeais mon arme à ma ceinture "je ne sais pas si tu veux devenir technologiquement plus avancé que les gardiens, mais je t'en offre la possibilité."

Je le regardais dans les yeux, soutenant le regard du colosse

"Tu te doutes que je ne te livrerais pas ces secrets sans contre-partie n'est-ce pas ? Allons que pourrais-je vouloir ?"

La Cathédrale-Château de Caïle Ouja

Une vente à domicile, la chose n'était pas prohibée, même dans les enceintes du Château, mais pas en tout temps, ni à toute heure. Irritable, mais pas impulsif, le Chef des Conquérants observa sans un mot. Provenant d'une époque sans technologie, même la plus rudimentaire tel que le charbon. Il ne resta évidemment pas indifférent à cette lame faite d'énergie, qui aurait pu lui sembler révolutionnaire aux premiers abords... mais c'était sans compter sur l'existence dans son monde : de la Magie. Cela pensé, la lame aurait pu être utile aux êtres dénués de pouvoirs spirituels. L'arme était intéressante, mais pas incroyable, sa valeur dépendrait du prix que lui donnerait cette femelle bleutée.

« Si je voulais cette lame autrement qu'en te l'arrachant, quelle serait ta demande ? Dit-il, en fermant les yeux. »

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Caïle Ouja
Fushia

Il semblait intéressé par la technologie en ma possession, bien, c'était mon avantage sur ce monde qui me semblait primitif. Il voudrait me l'arracher ? Qu'il le fasse, il n'en aurait qu'un seul sans savoir comment le manier ou même en construire. Personne ne savait les composants pour recréer ce genre de lame. Je lui souriais, contente de le voir intéressé de ma proposition. je devais pas voir trop grand... Pour le moment.

"Rentrer chez les conquérants. En tant que stratège et devenir respectée, même si cela viendra après d'âpres combats. Je viens d'un monde bien plus évolué avec des tactiques de combat plus avancées. Je possède la technologie. Si tu m'arrachais ce sabre, tu ne saurait pas le manier, tu ne maîtrise pas l'essentiel... La force."

Pour illustrer mon propos, je tendais la main vers un objet de la pièce, le faisant se soulever puis se reposer à sa place.

"Ce n'est pas ce que vous appelez *magie*, c'est... Autre chose que je ne ressens pas chez les autres. Et j'oubliais, si tu prenais ce sabre, tu perdrais beaucoup d'informations sur la technologie que je possède et surtout, tu ne pourrais pas la reproduire. Tu n'as pas les connaissances nécessaires pour cela. Sauf si tu sais ce qu'est un activateur du champ cyclique ou encore les cellules d'énergie au Datium... D'ailleurs, la lame que je t'ai montré est capable de couper n'importe quels matériaux."

Il fallait absolument le convaincre, le perdre dans des explications sur le sabre pour obtenir ce que je voulais, et dès que possible, je prendrais le contrôle des conquérants, mais pour le moment, je devais faire profil bas et prendre le moins possible. J'aurais ce que je voulais par n'importe quel moyen. Je devais aussi faire attention à ce shinigami qui voulait devenir un dieu pour ce monde, mais pour le moment, mon problème était le colosse assis face à moi. Je le regardais dans les yeux d'un air sérieux.

"Imagine un instant que tes soldats puissent tirer avec des armes à énergie, cela décuplerait ta force de frappe non ? Réfléchit bien, je suis sûre que cela te plairait, sinon... Tu peux aussi tout garder pour toi, mais sachant que Cendres ne connaît pas l'existence de ce sabre... Un simple bataillon pourrait créer la surprise et le chaos."

La Cathédrale-Château de Caïle Ouja

Les arguments avancés par la sabreuse méritaient attention, mais ses exigences relevaient ─ au mieux de la cupidité ─ au pire de la stupidité. Les pupilles spirituelles du Leader allèrent se planter dans les yeux de son interlocutrice, il put voir qu'au moins, ses pensées finales ne se lisaient pas sur son visage... En revanche, son cœur...

« Les conquérants n'acceptent pas les femmes au sein des défenses. Les femmes sont soumises à leurs émotions et à leur cœur, leurs instincts les poussent à choisir la vie,
là où un homme peut se résoudre à choisir la mort. Les mots étaient incisifs, froids, énoncés comme des vérités absolues et acquises, tout cela, Caïle le pensait. Ses convictions n'obstruaient toutefois pas sa lucidité et il reprit sur un ton légèrement moins martial. Cela s'applique en tout cas, à toutes les espèces féminines que j'ai observé... mais peut-être n'es tu pas n'importe quelle femme. Tactique ou véritable ouverture d'esprit, les deux auraient pu convenir au Chefs des Conquérants. Il se vêtit d'un lourd manteau en fourrure, en concluant cette discussion. Va voir le Mage d'Etat et fais de même pour le Forgeron de la Cathédrale. Adresse toi à eux comme si tu t'adressais à moi. Ils me diront si tout ce que tu propose le vaut vraiment, j'aviserais selon leur décision. Alors que les bruits de pas de son escorte se faisait entendre dans les marches du château, le Balafré dit ceci : Et apprend, femme, que le respect ne se demande pas : il s'obtient. Si l'un de mes hommes décide un jour de te faire esclave, je ne l'en empêcherais pas, tu auras à te battre. À tes risques et périls. »

Note :

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Caïle Ouja
Fushia

Je connaissais parfaitement le point de vue des conquérants sur les femmes, mais je ne suis pas une simple femme, je suis une seigneur Sith, responsable de massacre et meurtre en tous genre, devant la peur, homme comme femme préfère choisir la vie, les individus ne sont pas jugeables en masse, même s'ils ne restent que du bétail inférieur. Il ne semblait pas stupide, je soutenais son regard qui restait somme tout pesant, il devait être ici depuis très longtemps, il ne devait pas être chef pour rien. Je le regardais se mouvoir dans la pièce, il commençait à se vêtir chaudement, il devait certainement partir pour des affaires plus... Importante, pour le moment, je ne suis pas grand chose pour lui, mais plus tard~

La discussion progressait et finalement, ces négociations n'auraient pas été inutiles, il me demandait d'aller voir son mage et le forgeron, comme les juges de l'académie Sith de korriban. Au final, peu importe les mondes, ils fonctionnent tous de la même façon. Des bruits de pas se faisaient entendre. Des gardes pour me faire sortir ? Non, il me l'aurait demandé, il n'a pas l'air sauvage. Il me faisait un discours sur le respect. Qu'il était crédule, le respect s'obtient par la peur, la peur maintient les foules sous contrôle tandis que le respect ne sert que comme une façade au contrôle. Et bien évidemment si quelqu'un essaye de me réduire en esclavage, il mourra d'une lame sous la gorge. Avant son départ, je lui adressais ces quelques mots

"Je me bats depuis mon enfance. Même en esclavage, le plus petit objet peut être une arme, la meilleure restant la manipulation."

Je dévoilais certes comment je fonctionnais, mais son esprit de sauvage prendrait le dessus en cas de sévère négociation. Je le précédais dans sa sortie, fermant la porte après moi-même si les gardes arrivaient, je passais proche d'eux avant de me diriger vers la sortie de la cathédrale, mon plan était en marche~

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