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 Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]

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MessageSujet: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptySam 15 Aoû - 18:50

Voilà seulement 5 jours que GON était arrivé à horizon, que déjà le petit dinosaure avait commencé à prendre ses marques. Il fessait tranquillement sa vie dans les champs du coins, bien qu'il devait dorénavant s'entraîner durement pour tenter de retrouver une bonne partie de ses capacités réelles.

Cependant, c’était une journée courante dans les champs de la zone neutre, les oiseaux volaient, les cigales chantaient et GON s’empiffrait des poissons qu’il avait pêché dans l’étang. Cependant, le festin du petit dinosaure venait d’être vite interrompu par le passage rapide d’un loup géant qui vola sous le nez de GON la dernière bouché de son repas.

Le loup en question n’en était pas à son premier délit, il avait souvent ravagé les poulaillers des paysans dons leur fermes peuplé les champs qui s’étendait à perte de vu depuis lesquelles on pouvait voir les plus hautes structure de Rift, la capitale médiéval de ses lieux.

Voyant l’abominable individu sauvage filer à toute jambe avec un très gros poisson béant dans sa gueule, GON fusilla d’un regard et d’un sourire énervé le grand loup fuyard avant de le prendre en chasse. La course poursuite avait rapidement démarré au quart de tour et on pouvait parfaitement la distingué depuis les plantations de blés, de maïs et de tournesol qui étaient secoués à tout va par le chasseur et le chassé.

GON était si furieux contre l’animal qui n’arrêtait pas de le provoquer, qu’il commençait à crier après lui à tout va. Seulement voilà, la seule langue que GON parlait été la même que celle employé par les Pokémon (oui, oui, c’est très bien montré dans l’anime diffusé au japon^^) c’est-à-dire, faire des paroles avec son propre prénom…

« GOOOON !!!! GON, GON !!!! »*
(Traduction : « Sale voleur !!! Revient ici tout de suite !!! »)


On ne peut pas dire que la discussion était le point fort du petit dinosaure, qui avait du mal à resserrer la distance qui le séparer de celui de la grosse bête. C’est alors que le loup prit un virage serré qui fit faux bon à GON qui se retrouva à trébucher sur un caillou, qui lui fit faire une culbute roulante, qui le fit sortir du champ de blé dans lequel il pourchassait le loup, pour aller faire un vol plané assommant dans la direction du premier passant.
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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptyDim 16 Aoû - 12:05





Le jeu du loup chassé










Pendant son voyage, Miata fut intriguée par une sorte de chaîne de montagnes qu'elle a déjà vue à Krome et qui semble encercler quelque chose, elle a senti un peu de puissance derrière ces murs dressés par Dame Nature ... ou par Infinity, qui sait, Dame Nature n'est peut-être pas vivante ici. Enfin bref, par pure curiosité, elle est allée voir ces montagnes de plus près, oubliant un instant qu'elle accompagnait Weiss, de toute manière, elle est plus occupée à chercher le chemin elle-même que de s'occuper de Miata, mais elle jure à elle-même qu'elle la retrouvera, elle espère juste qu'elle soit encore une Claymore d'ici-là, les probabilités qu'elle s'éveille sont pour l'instant plus que probable, surtout avec sa force actuelle, du coup, elle peste un peu, mais elle trouvera un moyen de trouver quelqu'un qui pourrait l'achever à temps avant sa transformation ... enfin, ce n'est pas gagné, elle doit d'abord trouver une personne qui accepte cette étrange proposition et il faut avouer que dis comme ça ... ça parait bizarre, surtout que Miata doit tout expliquer pour que l'autre puisse comprendre, surtout lorsqu'une demande comme ça vient d'une enfant, enfant certes armée, mais encore jeune et pleins d'espoirs. Peut-être trouvera-t-elle une personne derrière ses montagnes qui acceptera de mettre fin à sa vie.

Elle se dirige donc vers cette chaîne, laissant Weiss se débrouiller comme une grande. De toute manière, lorsqu'elle sera plus puissante, elle pourra sentir la puissance sur un champ bien plus élargi. Le souci, c'est qu'elle est à pied, ça va lui prendre une éternité pour aller là où elle veut aller. Encore heureux, d'après ce qu'elle a pu entendre, on peut passer ses montagnes en franchissant un col acéré depuis Vermeï, ça tombe bien, c'est là où elle se trouve ! Où l'a-t-elle entendu ? Oh, c'est juste des habitants lambdas qui discutent à voix haute, rien de bien important donc, juste des broutilles. Bien qu'elle ait une volonté de fer et une endurance inhumaine, elle n'aurait pas dit non à une monture, même petite, mais bon, elle est trop petite pour monter sur un cheval et personne n'osera lui donner un poney comme ça, en plus, elle n'a jamais monté un cheval. Certes, elle a chevaucher quelques Éveillés pour les calmer, mais jamais un cheval, dans son monde, les Claymores se déplacent surtout à pied ou à bateau, c'est d'ailleurs sans doute pour ça que les Éveillées sont plus rapides ... Enfin bref, Miata a complètement changer de direction, elle commence une marche qui durera deux trois jours, étant assez près du col vu que Weiss ne sait pas se diriger correctement sans une carte ...

Après avoir franchi un col qui est tout sauf accueillant, elle finit par arriver dans les terres neutres, elle n'a pas entendu parler de ces terres, elle sait juste que cet endroit n'est accessible que par Vermeï, les montagnes restantes semblent infranchissables vu comme ça. Les terres semblent bien plus petites vu de l'intérieur que de l'extérieur, il y a juste des champs et quelque bâtiment, ça doit bien faire la taille d'une ville voire un peu plus. À peine est-elle sortie du col qu'elle voit à sa droite plusieurs champs plantés au pied des montagnes, tous les champs doivent être plantés de la même façon, c'est une bonne idée pour faire de la place. Devant elle, un bâtiment lui semble visible de loin, se risque-t-elle à rejoindre ce bâtiment ou doit-elle tenter sa chance dans les champs ? Mieux vaut commencer par le plus compliquer, elle regarde les champs, pivote sur elle-même machinalement et se dirige toujours aussi droite et inexpressif avec toujours sa longue épée qui lui permet de se faire plus ou moins remarquer.

Après quelques minutes de marche, elle aperçoit une masse jaune volante se rapprocher à toute vitesse vers elle. Automatiquement, Miata utilise sa perception intuitive et sa détection de Yoki. Pas de Yoki, mais la puissance de cette masse est aussi forte qu'elle. Par réflexe, elle s'est décalée un tout petit peu vers la droite et regarde l'objet volant non identifié s'écraser à ses pieds. Là, Miata est plus que surprise de voir ... un petit dinosaure jaune qui doit faire sa taille, la Claymore est une enfant de dix ans quand même, avec des jambes bien plus puissantes que ses petits bras et une tête qui semble disproportionnée par rapport à son corps. Elle se met à genoux et utilise tous ses sens pour identifier ce drôle d'animal. La vue c'est déjà dit, l'ouïe lui permet d'entendre sa respiration et son cœur battre, les deux semblent faire leur travail très rapidement, il a donc couru avant de s'écraser devant elle. Ensuite, l'odorat, l'animal sent la nature, rien de plus que d'autres animaux sauvages, puis vient le toucher. Elle pose sa main sur la tête du dinosaure, sentant ses écailles aussi dures que de la roche. Quant au goût, elle ne se risque pas de "goûter" le monstre, surtout que celui-ci a des grosses dents. Elle fait donc mine de le caresser et se demande si une créature comme ça peut bien lui servir de monture.



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Dernière édition par Miata le Mar 18 Aoû - 15:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptyDim 16 Aoû - 14:24

Après s'être remis des émotions que la cavalcade du guerrier Sith et du revenant avait causées, Mannfred était sorti de la ville avec son cheval nouvellement acheté sur le budget de l'église -il se trouvait que le montant qu'il avait confisqué au prêtre qu'ils avaient kidnappé était assez conséquent- pour se rendre vers Vermeï. Il savait maintenant qu'il y trouverait des gens de la même trempe que lui, des ambitieux et des courageux, de vrais combattants, quoi. Il devait alors y aller pour se former une petite clique de gens de sensibilité similaire et mener à bien la mission qui lui avait été confiée par son Maître.

En sortant de la ville, il avait remarqué un petit coin qui ne mérite description que dans les élans les plus bucoliques d'un poète. Les champs, qui s'étalaient à perte de vue et dans lesquels s'échinaient ceux qui, par manque de chance ou manque de force originelle, n'avaient pu devenir autre chose que paysans. Bah ! Il en fallait bien quelques uns, histoire de nourrir la population, mais il était dommage que la seule chose qu'ils puissent faire après avoir atterri dans un autre monde soit travailler la terre de manière totalement sédentaire. Ces gens n'avaient pas le sens de l'aventure ! A moins qu'ils fussent natifs de la région ? C'était difficile à déterminer, ce qui empêchait Mannfred de faire de bons jugements sur les gens qu'il rencontrait. Cela n'avait, somme toute, pas beaucoup d'importance, au final.

Le revenant aimait beaucoup se balader un peu au hasard, dans ces terres nouvelles pour lui, car cela lui avait, jusqu'à présent, porté chance. Il avait rencontré déjà deux personnages intéressants mais très différents, chez l'énigmatique Archer d'abord ; puis chez le sombre guerrier avec lequel il avait provoqué la pagaille à Rift. Il se demandait en rêvassant si ce n'était pas un peu sa faute : lui qui rêvassait si peu en tant normal, dans son monde d'origine, avait fait très peu de ce genre de rencontres, alors qu'ici où il était un peu distrait, il rencontrait de nouvelles têtes intéressantes tous les jours. Il y avait peu de chance qu'il rencontre à nouveau quelqu'un dans ce coin, la plupart de la population intéressante devait se trouver en ville, il ne pouvait y avoir dans les champs que des travailleurs et des animaux.

Mannfred se senti un peu perplexe lorsqu'il se rendit compte que sa pensée n'était ni totalement vraie ni totalement fausse. Il y avait en réalité des rencontres intéressantes à faire ici, mais il s'agissait bien d'un animal. Quelle étrange créature en effet que la drôle de bête courte sur pattes et toute jaune étalée sur le sol, un peu plus loin, sur le chemin qu'empruntait le mort vivant pour se rendre à Vermeï ! Alors qu'il s'approchait, sa monture était de moins en moins rassurée et renâclait, ce qui n'augurait rien de très bon, selon son instinct. Pour ne pas risquer que la bête ne se blesse, attaquée par la créature jaune ou en piétinant toute seule de panique, son propriétaire l'attacha par la bride à un piquet non loin qui servait normalement à délimiter les champs.

Une fois ceci fait, il s'approcha à pieds, vêtu entièrement de son effrayante armure, lorsqu'il remarqua qu'il y avait également un enfant avec la bête. Ce qui était le plus surprenant, c'était que cet enfant était armé ! Avait-on idée de faire une chose pareille ? S'arrêtant un moment, il regarda autour de lui s'il n'y avait pas un adulte qui s'occupait de cet enfant et qui aurait donné la lame pour on ne sait quelle raison excentrique à ce petit être, mais il ne vit rien. Puis, l'enfant n'était pas assez sale pour faire partie des paysans, ce n'était pas quelqu'un du coin.

Haussant les épaules et décidé à en apprendre plus sur la question, il se rapprocha, insouciant, des deux êtres. Comment avait-il pu avoir aussi tort, plus tôt ? On ne peut pas faire de rencontres intéressantes dans la campagne ? Mais c'était sans compter sur la « chance » de Mannfred ces derniers temps et la nature même de ce monde. Un truc court sur pattes jaune avec une gueule aussi énorme, c'était forcément intéressant, il n'avait jamais rien vu de tel. Quant à l'enfant armée, qu'est ce qu'il pouvait bien faire là ? Avait-il seulement la force de transporter sa lame ? C'était impressionnant. En s'approchant, il décida de s'annoncer sur un ton enjoué, bien que sa voix rauque lui donne un éclat un peu plus lugubre que ce qu'il aurait voulu :

« Hé là... Petite ! Qu'est ce que tu fais ici, en plein milieu du chemin ? C'est dangereux ! Et dis moi, qu'est ce que c'est que ça... Il est à toi ? »
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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptyMar 18 Aoû - 18:41

La chute de GON était quelque peu grotesque en plus de l’avoir sonné sur l’instant. Cependant, bien que sa taille fût à peine plus grande que celle d’un coq de basse cours, il en fallait plus que ça pour mettre ce dinosaure dans le coma.

En effet, à peine s’était-t-il fait caresser la tête par un mystérieux enfant armé, qu’il se redressa d’un bond ferme sur ses deux pattes avant de secouer la tête et une fois les idées claires, il regarda la jeune individu, avant de se laisser surprendre par la terrifiante armure de l’autre inconnu. En avait-t-il peur ? Sur le coup de la surprise oui, mais ensuite, il en rigola d’un air amusé tout remuant la queue rien qu’à l’idée d’avoir été effrayé par le design surprenant de l’armure en question.

Après quoi, il se questionna un moment en se demandant ce qu’un enfant armé et un chevalier (sans savoir que c'était un mort-vivant pour ne pas dire une « goule ») pouvaient bien fabriquer dans ces champs d’agricultures. Aussi il esquissa un soupir accompagné d’un petit mot interrogatif….

GON : « Héen…goon ? GON, GON ! ».
(Traduction : « Euh…vous êtes du coin ? En bien, bonjour à vous ! ».)

Cependant, l’estomac du petit goinfre se fit entendre jusqu'à l'oreille des premiers venus, ce qui le ramener rapidement à son souci premier : retrouver la dernière bouché de son repas. Ce qui l’amena à scruter l’horizon de gauche à droite, jusqu’à apercevoir de splendides épis de maïs orné de leurs belles branches vératre qui étaient secouées par la caresse de la brise qui agité toute l’agriculture des champs (se trouvant dernière le chevalier en armure).

Donc inutile de vous dire que la première chose qui lui fit se lécher les babines, avant de piquer un sprint sur les épis de maïs en criant son extase à travers son prénom suite à quoi, il se jeta dans les champs en prenant une bonne grosse bouché d’épis de maïs. Toutefois, l’agriculteur du coin avait assisté à toute la scène et il n’était pas content de ce qu’il voyait. GON qui n’était pas un voleur de nourriture en soit, mais étant un tant soit peu trop gourmand, en plus de ne rien connaître de l’existence des métiers des paysans vivant dans les champs, son appétie lui avait fait plutôt faux-bond cette fois-ci.

Aussi le fermier prit sa fourche pour se ruer devant l’animale à écaille, mais avant même d’arriver jusqu’à lui, GON revit son voleur de poisson (qui venait tout juste de manger la dernière bouché du repas de notre petit dinosaure jaune) venait de lui passer devant, juste à côté de lui. Cela remit et encore bien plus en rogne le petit dinosaure, qui, ignorant totalement le paysans, repris sa course poursuite avec l’odieux l’animal, alors qu’il avait encore des épis de maïs béant dans sa gueule.

Une fois encore, je ne vous cacherais rien là-dessus, il n’était étonnant que le paysan qui aller s’en prendre à GON était quelque peu choqué, voire dépassé par cette scène plutôt rocambolesque. Non pas d’avoir aperçu un dinosaure pourchasser un loup, mais plutôt d’avoir vu un chapardeur de maïs s’engager dans une course poursuite contre un voleur de bétail qui causait bien des soucis aux fermes du voisinage.
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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptyMar 18 Aoû - 20:55





Le jeu du loup chassé










Le petit être jaune semble en pleine forme, juste un peu fatigué d'avoir couru, mais il va bien, il va même parfaitement bien. Cependant, ce n'est pas l'état du petit être jaune qui l'inquiète, non, c'est cette aura qui lui est particulière, une aura malfaisante qui met tous ses sens en alerte. Ouïe, odorat, vue, goût, toucher, tous ceci se redresse d'un seul coup, comme si son instinct lui hurle dessus. Ça ne vient pas de la bestiole jaune, non, c'est plus loin et ça se rapproche de leur position. Le dinosaure n'a pas vu l'expression de Miata qui a laissé paraître un monceau de surprise sur son visage avant qu'elle reprenne sa mine froide et sans émotion : l'un d'eux vient, elle qui pensait que tout compte fit aucune de ses créatures a atterri ici, tout compte fait, ils sont là. Le Yoki qu'elle sent est différent du Yoki habituel, ce n'est pas un Yoma, mais d'après sa perception intuitive, c'est plus fort qu'elle, pas de doute là-dessus. Elle était accroupie devant le dinosaure en attendant qu'il se réveille, mais maintenant, elle est debout, droite comme un I, ses bras tendus le long de son corps comme un garde-à-vous, les jambes proches l'une de l'autre, les cheveux lui cachant comme d'habitude la moitié de son visage, voire un peu moins, lui permettant de cacher les yeux argentés qu'elle a. Maintenant, le Yoki est proche, il est à l'arrêt.

Miata ne se retourne pas quand le détenteur de ce Yoki s'adresse. Ce type de phrase ... c'est une phrase que l'on attend de la bouche des Yomas habituellement. Généralement, cette phrase signifie qu'il veut se la jouer prudemment pour mieux attirer la petite fille, mais s'il est vraiment Yoma, la vue de l'épée l'effrayerait. Un Éveillé ? Non, son Yoki n'est pas de la même qualité, il est même en dessous de celui d'un Yoma classique. Cette créature ne vient pas de son monde, ça c'est sûr, mais en temps que Claymore, c'est son travail de tuer toutes les créatures démoniaques qui relâchent ce Yoki. Si c'est une Claymore ? C'est impossible, premièrement, c'est un homme et tous les Claymores mâles se sont éveillés, deuxièmement, le Yoki n'est pas le même. Pourquoi l'attaquer dans ce cas ? C'est simple : ceux qui relâchent du Yoki sont des monstres et elle a été éduquée pour tuer ces monstres. De quoi devrait se plaindre le monstre ? D'être tombé sur la mauvaise personne, c'est tout. Finalement, le dinosaure jaune se réveille, puis se remet debout. Couché, on aurait cru qu'il faisait la taille de Miata, mais tout compte fait même la petite fille est plus grande. L'animal doit faire la moitié de sa taille, pas plus, c'est assez grand pour servir de monture, mais là n'est plus la question.

Si Miata, elle, a du mal à parler tout cours, le petit dinosaure, lui, a du mal à se faire comprendre. Hormis dire "Gon", il ne sait pas dire autre chose, enfin, c'est ce que l'hybride pense. Avec un certain point de vue, la créature est très mignonne, bon, il ne faut pas avoir vu de chaton pour dire ça et avoir des goûts assez étranges pour dire ça, mais c'est l'avis de la Claymore. Elle n'a certes pas vu beaucoup d'animaux dans toute sa vie, ayant passé pas mal de temps dans une pièce enfermée. Les seuls animaux qu'elle a vus, en plus des chats et des chiens, c'est les formes Éveillées des Claymores, donc comparé à toutes ses choses répugnantes, le dinosaure a une bonne gueule. D'ailleurs, il a faim, pas besoin d'avoir comme Miata une ouïe supérieure à la normale pour le deviner. D'ailleurs, le dinosaure s'est rué vers un champ de maïs pour en manger une bonne partie, ce qui provoque chez le paysan un gros mécontentement. Cependant, au lieu de le suivre du regard comme l'aurait fait n'importe qui, l'hybride est restée immobile, sans broncher, même pas en faisant un bête mouvement de tête. Elle reste de dos face au détenteur du Yoki qu'elle a senti, puis, elle finit par se retourner.

L'armure qu'il porte est terrifiante, le design de celle-ci ferait peur à un fantôme, mais hormis ce tas de ferraille, elle ne vit ni la chair, ni la tête de l'individu. Mais pas de doute, le Yoki vient bel et bien de lui. L'homme a beau être plus fort que Miata, ça n'empêchera pas la guerrière de se battre avec lui, dut-elle mourir en faisant cette action. L'homme a avec lui une épée, du peu qu'elle voit, elle correspond au design de son armure et semble assez longue, pas autant que celle de Miata, mais elle peut rivaliser sans soucis avec la claymore de la petite fille aux yeux argentés. Elle n'en a pas peur, ce genre d'armure ne l'effraie point du tout, elle a vu bien plus terrifiant. Mais à peine la guerrière s'est-elle tourné et a-t-elle fini de l'examiner qu'elle attrape son épée d'un grand geste du bras avant de commencer à la dégainer. Une petite partie est sortie du fourreau, mais Miata commence déjà à foncer sur le chevalier noir, dégainant au passage tout le reste de son épée, l'attrapant à deux mains pour pouvoir lui donner un puissant coup au niveau de son épaule. Avant de tuer un Yoma, les Claymores tranchent toujours les bras avant d'achever leur cible en les décapitant froidement. Même si son Yoki est différent, il subira le même sort s'il ne se défend pas.



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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptyMar 18 Aoû - 22:58

Mannfred  se rendit compte que tout n'allait, encore une fois, pas se passer comme prévu quand il vit d'une part que la bestiole jaune s'était ramassée n'importe comment, puis d'autre part que l'enfant, visiblement une jeune fille, ne se retournait pas et semblait tendue. Il se dit d'abord que c'était à cause de son armure, mais elle ne s'était même pas retournée ! Comment aurait-elle pu savoir à quoi il ressemblait ? Il devait y avoir une autre raison.

Il s'apprêtait à la lui demander, après tout il faisait de son mieux pour rassurer l'enfant vraisemblablement perdue sur le chemin, quand la bestiole jaune se releva et commença à... parler ? Mais d'une manière étrange. Aucun des sons ne ressemblait à des mots et pourtant il avait l'air d'articuler quelque chose. Mais vu qu'un seul son sortait de sa bouche, il était impossible de déchiffrer quoi que ce soit. Le guerrier était perplexe devant un tel spectacle et une créature aussi étrange. D'ailleurs, cette dernière ne perdit pas de temps avec lui et détala pour manger ce qu'il se trouvait dans les champs. Manque de chance, le paysan était dans le coin, et de voir une telle bête se rassasier avec sa culture ne l'enchantait pas.

Le vilain avait sorti sa fourche pour chasser l'animal. C'était une chose encore une fois étrange pour Mannfred, qui ne concevait pas qu'un roturier puisse chasser les créatures de son seigneur. Il ne pouvait pas tuer la bête, c'était certain ! Juste la faire déguerpir. Pourtant, il avait l'air vraiment véhément. Il fallait se rappeler en tout temps que les règles qu'il prenait pour acquises ne l'était en aucun cas, dans ce monde, pensa alors le revenant.

De plus, le paysan n'eut pas le temps d'atteindre la bête jaune avant que celle ci ne parte de plus belle, ayant trouvé meilleure cible en la personne d'un loup assez gros qui se pourléchait les babines après un repas certainement. Il était vrai qu'il avait l'air bien gras, mais l'animal jaune ne réfléchissait-il donc qu'avec son estomac ? C'était probable.

Alors qu'il était encore amusé par sa propre réflexion, absorbé par la scène littéralement d'un autre monde, le chuintement caractéristique d'une lame qu'on arme se fit entendre. Le guerrier tourna la tête vers l'enfant, seule personne qu'il avait vue armée depuis le début de son passage dans ces champs. Quelle ne fut pas sa surprise de la voir lui foncer dessus, l'arme au poing, sans aucun doute dans le but de lui faire la peau !

Pendant un instant, il savoura la surprise que lui avait causé la capacité d'une enfant de cette taille à porter une épée aussi longue. Puis, dans le laps de temps suivant, il se rappela que cette lame lui était destinée, s'il ne bougeait pas, et qu'il devait faire quelque chose. Il n'avait pas le temps de dégainer sa propre arme dans ces conditions, il n'était pas bien placé, et même s'il y était parvenu, il ne pouvait pas jauger la force de l'enfant et parer un coup pareil de front risquait de briser sa lame, voir son bras si le choc était suffisant. Il ne pouvait pas prendre un risque pareil. Il choisit plutôt de s'éloigner rapidement de la personne qui l'attaquait en faisant une roulade sur le côté pour éviter l'assaut.

Il se releva promptement et pris ses distances, sortant sa propre épée au halo rougeâtre de son fourreau. Il positionna son arme en quarte, lame en diagonale vers le haut droit, pommeau en bas du côté gauche, afin d'être capable de parer et de riposter si jamais il était frappé à nouveau. Ses yeux rouges flamboyaient à travers la visière de son casque, comme tentant de maintenir l'enfant à distance. Le paysan était toujours dans le coin et était intrigué par la situation. Ce n'était pas bon pour le revenant qui se disait qu'on allait le prendre pour un agresseur d'enfant, ce qui était évidemment faux, mais que vu son apparence on préférerait croire l'enfant. Il marcha à reculons vers l'endroit où se trouvait le paysan et l'interpella rapidement :


« Hé, vous là. Ne restez pas là, vous voyez bien qu'il fuit !
-Quoi ? Hein ? Qu'est ce qu'vous voulez ?
-Mais la bête là ! Elle fuit ! Elle est à moi !
Il glissa quelque pièce dans les mains du vilain. Voilà pour votre peine, allez me la rechercher et je vous en donne autant. Allez ! »

Avec ceci fait, le paysan donc éloigné, Mannfred pouvait donc se reconcentrer sur le combat. Il ne comprenait pas pourquoi ils se battaient, cela dit ! Il résolut donc de demander sa motivation à la jeune fille, ce qu'il fit de sa voix rauque et d'un ton paternel, comme un père qui gronde sa fille qui fait une bêtise :

« Mais enfin ! A-t-on idée de faire une chose pareille ! Tu aurais pu sérieusement me blesser, tu sais ? Qu'est ce qui te prend ? Ranges moi ça et discutons de où sont tes parents. »


Il était apparent, tout de même, qu'il ne comptait pas forcément quitter son arme de sitôt lui même ! Après s'être fait attaquer, comme ça, au dégotté, sans crier gare, il n'avait pas la moindre confiance en cette petite fille qui n'était à son avis pas très bien éduquée ! Mais il ne la prenait pas totalement au sérieux non plus, d'où son accent sur la défensive, pour la jauger un peu. Elle pouvait porter une arme très lourde mais savait-elle bien s'en servir ? Ses années d'escrime lui répondraient, si elle ne revenait pas à la raison.
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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptySam 29 Aoû - 11:11





Le jeu du loup chassé









L'ennemi n'a ni contré le coup, ni même parer, en même temps, il a été pris par surprise, sans doute n'imaginait-il pas que cette petite fille en face de lui est en fait une chasseuse d'entité démoniaque, chose qu'est l'homme en face d'elle qui s'est juste contenter d'esquiver le coup, sans même sortir son épée, l'homme doit croire qu'il pourra résonner Miata avec uniquement des paroles ? Si c'est vraiment le cas, il se foure le doigt dans l'œil, la Claymore n'est pas du genre à arrêter de combattre pour de simples petits mots venant d'un ennemi, têtue ? Non, c'est son travail, c'est pourquoi elle a été éduquer, sans ça, quel serait son but dans la vie ? Elle n'aurait ni raison de vivre, ni même avenir, déjà qu'elle n'en a pas. Enfin, ce serait sans doute différent si la petite fille était restée auprès de Weiss, mais ça, c'est loin d'être sûr, après tout, la femme est plutôt ... égocentrique, mais elle a quand même pris soin de Miata, ce n'est pas rien, surtout pour la petite fille qui n'a jamais reçu de traitement comme celui que lui a donner la blanche, enfin, pas dans ses souvenirs. Il n'y a que Galatéa qui prenait soin d'elle et une autre personne qu'elle n'arrive pas à se souvenir, mais hormis ça, personne d'autre n'a voulu s'occuper d'elle, elle serait sans doute dans la rue toute seule sans elles, a errer uniquement pour chasser les Yomas sans se reposer, de toute manière, c'est ce pour quoi elle a été transformée.

Le "démon" en armure semble négligé la petite fille, il a même pris le temps de discuter avec un fermier du coin, il pensait que Miata allait le laisser prendre une pause ? Lui laisser le temps de se préparer physiquement et mentalement, même s'il a déjà sorti son épée. Prendre soin de la créature jaune en attendant ? En plus de ça il affirme qu'il s'agit de SA créature ? C'est celle de Miata, elle l'a vu en première ! Premier arrivé, premier servi ! Enfin, ça ne lui servira pas à grand chose vu son imposant gabarit et la mouture déjà fatigué de porter un homme pourtant une armure sombre lourde. Aussitôt a-t-il commencer à adresser la parole à la petite fille que cette dernière s'est déjà ruée dessus, tenant son imposante épée à une main et attrapant l'épée avec sa main libre. Le but ? Faire ce qu'elle a appris, d'abord trancher les membres, puis la tête, il faut toujours être sûr de ne pas subir une contre-attaque en l'exécutant, ce serait le comble venant de l'exécuteur de se faire tuer par l'exécuter, n'est-ce pas ?

Sans se soucier des effets secondaires en attrapant l'épée de l'homme qui semble inondée d'énergie démoniaque, elle la sert dans sa main, quitte à saigner de celle-ci et laisser le sang couler le long de cette lame. Elle veut bloquer son épée, elle a une force déjà supérieure à celle d'un humain classique, mais elle ignore si l'homme en face de lui a aussi la même force, elle sait juste qu'il est clairement plus puissant qu'elle, c'est tout, mais même si l'ennemi est bien plus puissant, ça ne l'empêchera pas d'attaquer, même si elle doit payer ça avec un bras en moins ou une autre blessure à la main. Alors que l'ennemi avait tenté d'intimider la petite fille avec des yeux rouge sang qui scintillent dans son heaume, c'est au tour de Miata qui le fixe avec des yeux devenus dorées, pour montrer qu'elle aussi est un monstre, pas aussi vieux que lui, mais qu'elle est avant tout là pour le tuer. Elle n'est pas là pour entendre ses belles paroles, elle est clairement là pour prendre sa vie ou non-vie, qui sait, il est peut-être déjà mort.

Pensant avoir une ouverture, elle lève sa claymore vers le ciel avant de l'abattre violemment sur le bras de l'homme, cependant, quelque chose l'empêche d'atteindre son but. Serait-ce la résistance de l'armure ? L'homme qui lui a pris son épée avec une seule main aussi ? Qui lui a trancher le bras avec une autre épée ? Il est fort et tenace, mais il ne semble pas vouloir attaquer tout de suite, de la pitié ? Aurait-il peur de blesser la petite fille ? Si c'est le cas, elle est déjà blessée, car plus elle retient la lame, plus elle se videra de son sang, que fera-t-il maintenant, sachant que sa lame est bien plus résistante que son armure elle-même et que la petite fille est bien plus dangereuse qu'elle ne le laisse croire ?



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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptySam 29 Aoû - 12:12

La petite bestiole qui intéressait le revenant avait disparu de son champ de vision, mais le paysan avait lui aussi foutu le camp. Soit qu'il était attiré par l'argent, soit que l'apparence et du mort vivant et l'agressivité de la jeune fille ne lui inspirait pas confiance et il préférait être plus loin. Dans tous les cas, c'était une bonne chose. Un noble homme comme lui ne pouvait pas être vu rossant une jeune fille ainsi, aussi violente soit-elle. Il lui fallait soigner son image ! S'il trouvait dans les pamphlets du lendemain quelque chose comme « un mort vivant agresse les enfants », il ferait la peau à l'inopportun paysan.

À la grande surprise de Mannfred, la petite fille lui fonça dessus à nouveau. À la réflexion, la surprise n'était pas si grande : il l'avait provoquée et elle était jeune. Elle ne disposait pas de l'expérience technique du revenant qui voyait chez elle mille ouvertures où frapper en ce moment même. Elle était si peu protégée ! Mais il ne fallait surtout pas lui faire grand mal. Il y avait erreur, c'était certain. Elle le confondait avec quelque monstre de ses cauchemars, et il fallait lui apprendre de la manière fort que le noble mort vivant était respectable. Cela venait par une mémorable fessée dont elle se rappellerait un moment. Si ses parents n'étaient pas capables de lui enseigner la retenue, hé bien ! Mannfred s'en chargerait.

Ce qui fut une réelle surprise fut la manière dont elle comptait s'occuper de son adversaire. Elle ne cherchait pas le contact du combat à l'escrime, ne visait ni son tronc ni sa tête, elle semblait vouloir l'amputer de ses membres, comme lors de sa première attaque. Mannfred, lui, était un frin bretteur et était prêt à l'assaut, cela serait réglé en un instant et il pourrait reprendre son chemin, fort d'une nouvelle expérience : les enfants sont ici aussi dangereux que les adultes. Mais elle fit quelque chose de véritablement invraisemblable ! Se jetant sur le revenant, elle attrapa à main nue l'épée faiblement enchantée. Le halo rougeâtre qui courrait, fumant, autour de la lame, avait d'habitude tendance à rendre méfiant ses adversaires. Celle ci avait-elle une certaine rage de berserker ou ne se rendait-elle pas compte qu'elle mettait sa propre vie en danger en agissant ainsi ? Sa main saignait abondamment mais ce n'était pas ce qui causerait une anémie avant un moment. L'enchantement, lui, la mettait probablement plus en danger puisqu'il était du genre qui absorbait la force vitale de ses adversaires, les fatigant plus que de raison à chaque coup. Le problème étant pour cette petite fille que l'effet était léger lors de blessures spontanées, légères, tandis que si elle restait plantée, l'effet était continu.

Pris par l'incompréhension, il baissa son regard vers le sien. Il était tout aussi anormal que celui du mort vivant. Elle avait le regard d'un doré dont l'éclat rivalisait avec l'écarlate de celui du guerrier d'outre tombe. Il ne pouvait cependant pas se laisser déconcentrer par sa résolution à mettre fin à la non vie du noble personnage car elle s'apprêtait à balancer un coup d'épée à cette distance et à une main. C'était vraiment très impressionnant, vu la taille de l'arme ! Mais Mannfred avait affiné ses sens au fil des champs de bataille et avait vu le mouvement du bras. Il était beaucoup plus grand que l'enfant et avait donc la portée de bras pour l'empêcher de procéder à son attaque. Le temps qu'elle arme son bras d'attaque, Mannfred s'était élancé et avait attrapé son poignet avec force.

Ils étaient maintenant pris dans un genre de statu quo puisque chacun avait son arme prise et ne voulait probablement pas la lâcher pour ne pas donner l'avantage à l'autre. La jeune fille avait un certain désavantage puisqu'elle se fatiguait toute seule sur l'enchantement en voulant tenir la lame à main nue. D'un coup sec sur son poignet, il rapprocha l'enfant soldat de lui, pour rendre toute épée inutile car trop longue à cette distance, ainsi que pour la gronder une fois de plus :


« Es-tu folle ? Lâche cette épée, vindioux, tu te suicides, elle est enchantée ! Lâche la tienne également, et nous pourrons causer ! »

Il y avait un autre moyen de finir ce statu quo, et c'était de lâcher sa propre épée tout en maintenant sa pression sur le poignet de la jeune fille pour lui mettre un bourre-pif dont elle se souviendrait longtemps, la force du revenant et son gant d'acier pouvant faire de gros ravages sur un visage, mais il y rechignait : il ne voulait pas abîmer un joli minois en devenir. Il ajouta, dans son irritation d'avoir à combattre ainsi sans raison :

« Mais que me veux tu, à la fin ? Ne t'as-t-on jamais appris à respecter tes aînés ? »
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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptySam 29 Aoû - 14:02





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Bien qu'elle pensât réussir à le toucher, sa main fut bloquée avant même que la claymore qu'elle tient touche le bras du chevalier. L'homme a plus d'expérience que la petite fille, ça c'est sûr, mais bon, un épéiste digne de ce nom aurait réussi à deviner le geste de la Claymore. À vrai dire, Miata n'a jamais visé sur la technique, uniquement sur la puissance brute, mais jamais elle tentera une feinte ou autre chose. Elle a toujours eu qu'une idée en tête : avoir celle de l'autre le plus rapidement possible, même si elle doit d'abord faire ça dans le bon ordre juste avant, mais elle le fera sans utiliser ni ruse, ni stratégie, seule ses muscles et sa persévérance sont utiles au combat, de toute manière, elle doit déjà être morte en ce moment sans qu'elle s'en rende compte, après tout, l'écart de puissance est certain, mais elle espère l'avoir bien enchaîné avant de succomber aux douces paroles de la mort, au moins, sa vie qui ne mérite pas d'être vécue aura au moins pris fin ... non, il fallait d'abord que la sienne s'éteigne, peu importe le risque à prendre, même si elle doit frôler l'éveil, elle doit réussir à lui faire une blessure assez profonde pour qu'il puisse mourir.

Activant son Yoki, des veines grimpent le long de ses bras, augmentant considérablement sa force pour pouvoir avoir sa main libre, mais rien à faire, la force du chevalier est trop élevée, sa puissance d'avant lui aurait été utile pour ce moment ... l'envie de s'éveiller lui vient à l'esprit déjà, sa peau devient plus sombre et les dents de Miata pointues, elle doit faire vite, elle doit donner un coup de grâce maintenant avant qu'elle devienne un monstre, ce qu'elle est déjà d'un certain point de vue, mais elle n'a pas envie d'avoir d'autre Claymores sur le dos pour être devenue une Éveillée. L'homme lui disait que sa lame est enchantée et qu'en la tenant elle se suicidait ? Aucun problème, elle va la lâcher cette épée et se concentrer sur un autre endroit, après tout, elle possède assez de force pour briser cette armure, mais ça va être risqué pour sa main déjà blessée. Enfin, elle pourra toujours régénérer dans un coin en attendant, de plus, elle a encore une autre main, sa main-forte qui tient encore sa claymore, donc que le chevalier ne lâchera pas d'aussitôt, jamais elle lâchera son arme à elle, mais celle du chevalier, elle le fait.

Cependant, au moment où Miata lâche l'épée du chevalier, ce dernier rapproche la petite fille vers lui, rendant l'utilisation de son épée inutile, mais lui offrant une ouverture pour détruire une partie de son armure. De toutes ses forces, positionnant les doigts de sa main comme si ce sont des griffes, poussant un grand cri pour se motiver, elle frappe au niveau du bassin de l'entité démoniaque. L'armure laisse apparaître un trou et la main continue jusqu'à se planter dans le vrai bassin de l'homme, laissant au passage une odeur de décomposition sortir du trou. Elle a réussi, mais sa main est brisée, tous ses cartilages sont en miette et la main de la petite fille est désormais déformée, elle ne lui répond même plus, mais au moins, elle a pu blesser le chevalier. Elle réduit son Yoki, sa peau redevient plus claire, son visage comme avant et les veines qui ont fait une apparition le long de ses bras disparurent, cependant, la petite fille tient à peine debout. Son corps tremble, ce coup lui a été offert, elle tente même de gratter un peu la blessure de l'homme, mais hélas, sa blessure n'est pas assez profonde pour être mortelle, juste assez pour finir avec une cicatrice, et encore.

Aussitôt le coup donné et son Yoki revenu à la normale, elle sent le bras tenant encore son épée faillir, laissant tomber sa claymore qui se plante au sol, tout compte fait, elle l'a lâché son arme, mais la douleur de sa main gauche est insoutenable, elle n'ose même pas retenir d'elle-même sa main de l'armure de l'homme, elle le sent bien qu'elle est en très mauvais état. Décidément, elle a échoué à sa seule raison de vivre, elle sait désormais qu'elle n'est plus d'aucune utilité à personne, qu'elle n'a désormais plus aucune portes qui lui est ouverte. Ses jambes faillissent et elle s'écroule par terre, sa main blessée inondant l'amure et le sol de sang retiré du trou qu'elle a formé, ses yeux redevenant la douce couleur argentée qu'elle avait et son poignet encore tenu par le chevalier. Elle s'est battu du mieux qu'elle peut, sans risquer de devenir elle aussi un vrai démon, mais finalement, l'homme en armure l'a remporté très facilement.



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MessageSujet: Re: Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA]   Le jeu du loup chassé - [pv : MANNFRED VON CARSTEIN et MIATA] EmptySam 29 Aoû - 15:00

Cette fillette est décidément une sorte de berserker dont Mannfred avait entendu parler lorsqu'il était vivant, un genre de guerrier que des tribus du nord droguaient afin de leur retirer leur capacité de réflexion et leur sens de la douleur. Comment sinon une si petite fille pouvait-elle tenir son épée ainsi, sans flancher, presque à en briser la lame à la force de ses doigts ? Si la lame n'avait pas été enchantée, cela aurait pu être dangereux pour le revenant. Et puis, il se serait retrouvé sans arme, ce qui était également légèrement embêtant en soit.

Le problème de cette petite fille n'était donc pas sa détermination à tuer, qui était très grande, sans aucun doute, mais sa propre puissance, qui était inférieur à celle du mort vivant. Ce dernier avait eu le temps de se dérouiller un tantinet avant d'atterrir sur cette route et sa propre force physique excédait simplement celle de la jeune fille, ce qui était normal. Cependant, pour son âge, elle était déjà très forte. Il lui suffisait de s'entraîner encore quelques années et elle pourrait rattraper beaucoup de bretteurs bien plus vieux qu'elle. Enfin, elle ne rattraperait pas Mannfred de si tôt, niveau technique : il avait des siècles d'avance. Elle pourrait peut être le dépasser en force brute cependant, vu le niveau qu'elle avait déjà à son âge ! Lever cette lame à une seule main était juste trop impressionnant.

Cela dit, il remarqua qu'elle écoutait partiellement ce qu'il lui disait. Il essayait d'être de bonne foi, mais elle persistait dans son attaque ! Il lui avait révélé que l'enchantement de sa lame pouvait lui coûter la vie ? Bien ! Elle lâcha l'arme, maintenant inutile à cette distance, puis chargea son énergie en quelque chose qui était inconnu du revenant. Peut être était-elle même plus monstrueuse que la personne contre laquelle elle se battait ? Son apparence devint inhumaine alors que sa peau devenait plus sombre et que ses dents devenaient pointues. Mannfred n'avait jamais vu un tel spectacle, mais peut être était ce la magie des gens du nord qui, au lieu de drogue, utilisaient des rituels pour leurs berserkers ? C'était intéressant à étudier, mais il n'en avait pas réellement le temps en ce moment puisqu'il était dans une situation délicate.

Que pouvait-elle faire ? Elle était forte, mais à main nue, elle n'avait aucune chance contre une armure... Si ? Cette pensée horrifia Mannfred qui s'empressa de lâcher son épée également pour essayer de l'empêcher de le blesser, mais il était déjà trop tard. Poussant un cri, elle frappa au niveau du bassin. Ce cri reçu l'écho de celui, de douleur cette fois, du revenant dont la chair putride était attaquée. Elle perfora un trou à ce niveau, assez profond pour l'handicaper et lui occasionner une grande souffrance, mais pas assez bien positionné pour se débarrasser de lui d'un seul coup. Cette partie de l'armure était ruinée et une mauvaise odeur entre la pourriture et la viande brûlée se dégagea tandis que le revenant se mettait sur un genou, chancelant.

Il s'empressa de retirer lui même le corps étranger qui grattait à l'intérieur de la plaie, poussant un grognement supplémentaire dans l'effort. C'était, selon toute vraisemblance, un coup de la dernière chance de la part de la petite fille puisqu'elle reprenait ses couleurs ordinaires et que ses forces faillaient. Il était définitivement étrange qu'elle mette tout son être dans un tel coup, dans un tel combat, sans aucune raison ! Il devait en savoir plus.

Il vacilla en se relevant lui même, grimaçant à la douleur que lui occasionnait son côté. Malgré cela, il ramassa son arme qu'il rangea dans son fourreau immédiatement, ainsi que la lourde claymore d'une main, puis sa propriétaire de l'autre. Il cala la dernière sur son épaule, comme on porte un enfant, et se rendit vers son cheval où il l'installa avant de monter lui même derrière la jeune fille pour éviter qu'elle ne tombe. Il allait devoir jouer les nourrices, la main de la jeune fille était brisée de toutes parts : il ne pouvait pas la laisser tomber comme ça ! Il lança, à personne en particulier, d'un ton monotone :


« Hé bien, décidément... Allez, il faut trouver un endroit où se reposer. »

Puis fit avancer son cheval au pas, cette fois non par curiosité, mais pour ménager sa hanche et son petit compagnon d'infortune.
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