Je suis enfin sorti de cette forêt, non sans mal et sans rencontre. Des personnages aussi différents qu'étrange, autant physiquement que psychologiquement. Maintenant, je dois trouver le chemin de Krome, j'ignore quel est cet endroit mais le prêtre m'a conseillé d'y aller, si ça se trouve, ça va me tuer, si c'est le cas et que je survis, j'irais lui dire quelques mots.

En cherchant des personnes pour m'indiquer le chemin, je me suis mit à penser à quelque chose d'assez important : l'argent. Même si sur mon monde, l'argent avait une place minime, il se peut que sur ce monde, ça peut faire grandement la différence. Mais comment m'en procurer ? Travailler pour quelqu'un ne va rien m'apporter et ça va prendre du temps. Le moyen le plus rapide et efficace pour avoir de l'argent serait de piller un convoi ou détrousser des passants voir même voler des voleurs, intéressant comme concept.

Alors en pleine réflexion, mes pensées furet interrompues par une vive discussion mais de là où je suis, je ne peux rien entendre. Je me suis donc approchée le discrètement possible mais ces personnes étaient trop occupés à discuter voir se disputer entre eux.

« J'ai fait plus que toi »

« Ah ouais ?! Prouve-le ! »

« Si j'avais rien fait, les gardes t'auraient chopés comme un bleu »

« Je les aurait butés avant même qu'ils comprennent ce qu'... »

« FERMEZ LA VOUS DEUX »

Un de ces brigands, je vais les appeler ainsi, plus solide et musclé que les autres a mis fin à la querelle, je pense que c'est le chef

« On a tous fait notre part du boulot, on a les bijoux et l'or, y a plus qu'à partager »

Des bijoux et de l'or ? Mhh, ça pourrait m'être utile mais je doute que ces personnes me cèdent leur butin gentiment et sans faire d'histoire, j'ai donc deux manières de m'en emparer, soit j’attends la nuit et je le vole où je les tues tous rapidement, la deuxième option est la plus viable

J'ai donc pris mon élan pour foncer vers le premier, bien évidement, mon déplacement est assez bruyant et ils se sont retournés pour me faire face mais le premier n'a pas eu le temps de se défendre car ma claymore a transpercé son corps, après un cri de douleur, il mourut.

Celui qui était à côté de lui tenta de m'attaquer avec son poignard mais un geste ample et puissant de ma part l'a jeté à terre et ma lame lui a ouvert le crâne.

Il n'en reste que deux, le chef et un sous-frire. Le chef tenta une vaine attaque frontale mais ma lame traversa sa bouche avant de séparer sa tête de son corps. Le dernier était tétanisé de peur, il ne savait plus bouger, avant de me diriger vers lui, j'ai récupérer le butin que j'ai mis dans un sac. Une fois à portée, je l'ai empoignée et je l'ai soulevé

« Quel est le chemin pour Krome ? »

Il a mit quelques minutes avant de parler mais il m'a indiqué la direction. Krome se trouve au delà de Rift, la ville où j'ai atterri. Donc, je dois allez au Nord. J'ai lancé de sous-frire dans les buissons et il n'a pas mis longtemps avant de courir loin de moi. Bien, maintenant en route.

J'ai marché de jour comme de nuit pendant une semaine, j'ai croisé des groupes qui m'ont décrit Krome. Des bâtiments qui diffère fortement de l'époque de ce monde. Comme si elle avait été planté à cet endroit. Intéressant.

J'ai finalement atteint Krome, le vent traversant ces ruines donne une sorte de cri d'agonie, on m'a dit que des gens vivaient ici, on est toujours surpris ici. Je fouille les ruines dans l'espoir de trouver quelques choses de mon monde, qui sait ce que je pourrait trouver.

Un kilomètre à pied, ça use ça use, un kilomètre à pied pourquoi cet air j'l'ai marmonné? De toute les chansons, il a fallu que ce soit la plus gavante qui vienne se coincer dans ma tête. Si seulement il y aurait un moyen de choisir les chansons qu'on veut entendre intérieurement... Nah faudrait faire une machine trop grosse pour être emportée. M'enfin, vu les trajets que j'dois me farcir, ça serait pas de refus. D'autant plus que j'arrive toujours pas à me repérer dans ce monde. J'en suis à un stade où j'vais carrément jusqu'à demander aux quelques personnes que je croise si je vais bien vers un endroit ou un autre. Au moins je regrette pas d'avoir quitté Drakkitruc et la région avec. Quand j'ai finis par apprendre qu'il existait un coin plus adapté au commerce, j'ai sauté sur l'occasion. J'avoue ne pas avoir cherché à avoir plus d'infos mais hey, les renseignements étaient déjà vagues de base. Ca aurait été plus chaotique de demander plus.

On peut pas dire que le voyage a été bien rempli. Les quelques voyageurs que j'ai croisé avaient l'air de connaitre nettement mieux cet "horizon" et notamment pour m'expliquer plus en avant ce qu'est Krome. Le coin le plus avancée technologiquement tout en étant une gigantesque décharge. Hm, pas bien différent du bercail, terme empoyé mit à part. Mais après je sais pas combien de temps à marcher entre les montagnes, les forêts, les grosses routes de campagne le tout pratiquement dans la neige voilà que je quitte enfin ce Celestii. Plus de blanc s'étalant à des kilomètres. J'aime autant dire que cette région monochrome me manquera pas. Après quelques jours, désorientations géographiques, campements foireux et météo bipolaire, j'commence enfin à voir la couleur de ce fameux Krome. Et bah, si j'avais su que j'avais quitté un paysage blanc épiléptique pour un gris tout moche...

De la roche, des cailloux et des rochers avec tout un tas de feraille qui ressemble pas à grand chose. Tu parle d'une région technologique toi. Et même le ciel est gris. A croire qu'il va pleuvoir de la boue. Bon bah, plus qu'à trouver un lieu habité. En espérant que les affaires vont tourner à nouveau. Après tout, si j'suis coincé ici autant s'installer et confortablement s'il vous plait. Après je sais pas combien de temps passé à me retrouver paumé dans les ruines, j'ai finalement débarqué dans une ville avec tellement peu d'allure s'en était écoeurant. Aucun gars avec l'air de porter un uniforme mais là y avait du monde. Du monde qui venait et partait malgré le pont entre les deux parties de la citée. J'avais plus qu'à chercher quelqu'un pour du travail puis me reposer. J'ai finis par tomber sur un marchand avec un problème classique. Sa livraison de bijoux et artifices a bien trop tardé et soupçonne une attaque de bandit sur la route. J'épargne la longue négociation pour proposer mes services afin de retrouver la marchandise et la ramener à bon port.

Et me voilà là où j'en suis maintenant, sur le toit d'une de ces tours de pierres toutes carrés et moches. Les bras croisés, le pied droit sur le rebord (mais pas trop), j'regarde en bas (mais pas trop) en espérant trouver une ou plusieurs personnes (mais pas trop). Je commence à me tordre un peu le dos à force de rester planté là sans rien trouver. J'avais bien cru voir quelque-chose ressemblant de loin à un humain entrer dans le bâtimeent mais j'ai rien remarqué. Commence à faire froid en plus avec le vent. Bon autant perdre son temps à chercher en bas plutôt qu'à rester là-haut. M'apprêtant à lâcher le pied du rebord, je remarque quelque chose. Une silhouette humanoïde, encapuchonnée, louche et avec un sac. C'est l'un d'eux? Est-ce qu'au moins c'est un coup des bandits? Hmm, personne aux alentours, le a silhouette m'inspire pas, son sac m'intéresse et le rebord où est mon pied est fragie. Sifflotant l'air "d'un kilomètre à pied", je pousse violamment du pied le bord brisant l'espèce de roche de la taille de 2-3 briques. Maintenant j'ai plus qu'à partir vérifier si oui ou non c'est ce que je cherche.

Descendant les marches le pas léger tout en sifflotant, tout se passe bien pour l'insta- Une minute, c'est quoi ce bruit? Ca vient du rez-de-chaussé. Ca pourrait être la ruine qui s'effrite ou bien... Vite! Sans attendre je brandis la lame (enfin l'épée avec son fourreau) et je me précipite! Faut que j'aille vérifier, si c'est l'encapuchonné j'dois l'achever mais si ce serait quelqu'un d'autre va falloir que je me débrouille pour que ça me retombe pas dessus. Me retrouvant devant la porte menant à la pièce, j'applique la bonne vieile méthode de la vieille école. Défonçant la porte d'un coup de pied (je suis un homme pressé), je débarque l'arme sur l'épaule. Balayant futilement de la main la poussière, mon oeil ne peut que constater les choses: y a rien. Et bien... fausse alerte. Et ben ma foi, plus qu'à vérifier l'état de l'ami au sac. C'est en posant mon premier pied puis le second que je me retrouve devant un mini-panorama des ruines. Pourtant quand j'ai tourné la tête, voilà que je trouve devant moi le type d'en bas... Je le regarde dans un moment de silence assez gênant avant de jeter un oeil vers le ciel. Regardant en haut puis en bas puis de nouveau en haut avant de le regarder à nouveau pour finalement observer de plus belle la situation au-dessus de nous. En effet, Ce que mon regard fixe, c'est la roche de tout à l'heure....bloqué par trois espèces de barres de métal avec des bouts de tissus dessus. Comme des drapeaux... Croisant une dernière fois mon regard avec le visage du type au sac, j'dois avoir l'expression faciale la plus agacée et fatiguée du jour. Là honnêtement à moins d'une intervention divine, je risque de m'en prendre une alors...

...La forme?

Un grand flash lumineux, une chute rude, et voilà Prophet au sol, au milieu de ruines inconnues.
-MERDE PROPHET ! Pourquoi tu es allé dans ce truc lumineux !? On est où !?
-J’en sais rien !
Il se releva aussi vite qu’il le put puis scruta les alentours ; Prophet ne voyait que des débris et des bâtiments en ruines : il n’y a pas âme qui vive dans les environs. Derrière lui, le trou, le portail, la faille d’où il est sorti, est toujours là. Béant, impressionnant, imposant. Mais, Alcatraz le sortit de sa torpeur :
-Prend de la hauteur ! Tu vois des gens ? Essaye de contacter Claire à la radio !
Prophet, après avoir essayé, en vain d'entretenir un contact radio, entreprit de monter sur un immeuble en ruine à moitié vautré dans les débris… Ce qu’il vit alors le stupéfia : à des kilomètres à la ronde, il n’y avait que des ruines, des ruines à perte de vue, mise à part un pic rocheux contrastant avec le reste du paysage qui n'était que désolation, mis à part quelques-uns qui semblaient tenir le coup.
L’étendue de bâtiment à ses pieds, tous différents pour la plupart, confirma sa crainte : il n’était plus à New-York !
Au moment où il constata cela, il perçut un mouvement assez loin : une silhouette entrait dans un bâtiment !
- Va voir ! Vite !
-DU CALME, J’y vais. Mais doucement, c’est peut-être hostile.
La descente de l’immeuble fut plus rapide que la montée. L’approche du bâtiment, se fit sans encombre : il se rapprocha rapidement, en restant à couvert des fenêtres ou des endroits qui pouvaient-être occupés.
En arrivant aux abords du bâtiment, prophet sortit son fusil à pompe, plus pratique dans les combats rapprochés, et s’enfonça dans le bâtiment en faisant le moins de bruit possible, jusqu’à être derrière une jeune femme aux longs cheveux blonds.
-Tue-la.
Et voilà ; Alcatraz remet ça. Prophet ne l’écoutera pas. Il avança doucement, au rythme de la jeune femme, tel un prédateur.
-Tue-la !
Il n’a pas eu à la suivre longtemps avant qu’un grand bruit se fît entendre ; un éboulement sûrement, rien de bien grave apparemment. Toutefois, la jeune inconnue se mit à courir en direction du bruit, jusqu’à arriver jusqu’à un nuage de poussière, probablement soulevée lors de l’éboulement. Prophet, toujours sur ses talons, resta calme, mais braqua son fusil en direction de la poussière et activa le mode furtif de sa combi, en restant parfaitement immobile, s’attendant à voir surgir n’importe quoi…
-Tu devrais la tuer. Ça t’en fera moins pour tout à l’heure.
-je ne suis pas un assassin.
-on verra…

J'ignore pourquoi on appelle cette endroit une ville, c'est plus une décharge géante à ciel ouvert avec quelques habitations ici et là. Par contre, niveau récup, on peut difficilement faire mieux et pas une chieur qui viendra t'emmerder si t'es tout seul. Par contre, faut éviter de montrer des objets trop brillant, ça peut attirer pas mal de monde. De plus, avec ce sac sur les épaules ça me donne un air plus « juteux ».

J'ai exploré des ruines, comme ça pour faire passer le temps et j'ai eu la chance de trouver un ZR9-X7, le fusil d'assaut standard d'Umbrella 2, l'arme est hors-service mais son duplicateur. Ce duplicateur permet de copier entièrement un objet, en l'occurrence pour celui-ci une balle. Je pourrais fabriquer une arme et ainsi faire avancer la technologie de ce monde, hélas pour moi, le système de refroidissement du duplicateur et hors-service, je ne peux donc pas en abuser, je vais donc devoir faire une arme de poing.

J'ai donc rangé ce précieux objet dans une de mes poches, pas dans le sac, trop risqué. J'ai voyagé dans les décombres de bâtiments à l'architecture étrange, comme si ils avaient été arrachés de leur monde.

En marchant, je suis tombé sur un drôle de gars, son physique n'a rien d'exceptionnel, juste sa tête est un mélange entre fatigue, mauvaise humeur et colère, a t'il passé une mauvaise journée ? En tout cas, il a établit le contact avec un « La forme ? »

Je ne pense pas qu'il soit par pur hasard, cherche t'il quelque chose ou quelqu'un ? Voire les deux. J'allais parlé quand j'ai entendu des toussotements et « Y a quelqu'un ? ». Marrant, je ne trouve personne pendant 4 heures et maintenant, c'est la cantine du midi à la caserne.

Que cherchent-ils ? Moi ? Sont-ils perdues ? Tant de chose à savoir en si peu de temps. De plus, sont-ils agressifs ? Je l'ignore mais je risque de le savoir dans peu de temps.