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 Balade en forêt

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MessageSujet: Balade en forêt   Balade en forêt EmptyMar 15 Sep - 23:06

Après de multiples rencontres dans tout le territoire de Vermeï, à l'occasion d'aventures diverses et variées, d'épreuves traversées, d'amitiés forgées ou renforcées, d'adversaires rencontrés ou battus, le Duc von Carstein se décida à rentrer dans son bastion qui était en Fushia. Il n'était toujours pas rentré depuis sa rencontre avec Stanislav, qu'il avait adoubé, et il avait de maintes choses à mettre en place ainsi que de nouvelles responsabilités mais... Il n'en avait juste pas envie. Depuis qu'il était dans ce monde, il s'amusait, pour ainsi dire, pas mal du tout et s'attarder à de telles opérations lui donnaient un mal de crâne d'avance, et ce alors qu'il était mort, ce qui était un sacré accomplissement. Il ne se sentait pas de faire ça tout seul, il fallait qu'il en parle à son chevalier pour faire un projet correct.

Il avait cependant une très bonne idée pour se débarrasser d'une partie de ses responsabilités et c'était très simple : il fallait tout déverser sur le pauvre Jean. C'était malheureux pour lui mais c'était le prix de la protection d'un maître comme Mannfred ! Ce dernier n'étant presque jamais là, son subordonné pouvait se la couler douce, comme tout le monde savait que s'il avait à se plaindre de mauvais traitement, la personne désignée passerait un sale quart d'heure, d'autant plus que le revenant s'en retournait à la base toujours de plus en plus puissant au fil de ses voyages. Alors qu'il attendait, pensif, assis sur l'unique chaise de la tombe, le petit Jean arriva avec deux autres personnes, un monsieur d'un certain âge et une jeune femme assez robuste, sûrement du personnel d'entretien, et le mort vivant écarta les bras en se levant, s'exclamant à sa vue :


« Ah ! Jean ! Comme je te trouve ! Tu t'occupes bien de mon petit coin, c'est très bien, je t'en remercie. Il lui tapota sur le dos et l'emmena vers la surface, peu importe ce que Ses anciens plans aient pu être, en continuant la conversation : Je ne sais pas si tu en as eu vent mais... Hé bien ! Voilà, j'ai eu une lubie l'autre jour et je me suis dit que je me verrais bien maître d'un ordre de chevalier. Alors hé bien, nous avons un ordre de chevalier, maintenant. Tu sais ce que ça signifie ?
- Hem... C'est très bien, vous savez, hein... Mais... Non ?
- Rah ! Réfléchis un peu ! Il nous faut quelque chose de moins miteux que ce trou pour être notre quartier général, en attendant que... Enfin voilà quoi ! Tu sais quoi, tiens, prend ça.
Il lui refila une bourse contenant une centaine de deva. Ça te permettra de continuer à payer les gens que mon nom ne fait pas encore trembler, puis ça pourra servir de gage si tu trouves un bâtiment digne de ce nom. Je veux que tu cherches ! À mon retour je te présenterai cette noble personne.
- Ah, hé bien, d'accord. D'ailleurs, quelqu'un a laissé ça pour vous ! »


Ce disant, il lui tendit une feuille de papier pliée qui avait dû passer un moment dans sa poche vu à quel point elle était abîmée. Mannfred la lut avec attention : il s'agissait d'un mot d'information de la part de son fidèle chevalier Stanislav qui lui indiquait où est ce qu'il comptait se rendre dans un futur proche. Notant le temps qui avait dû se passer depuis le moment où la note avait été rédigée et les lieux indiqués sur le papier, le revenant en conclut que son ami se trouvait certainement à Viridia en ce moment même. Quant à savoir où ! Bah, il demandera sur place, on ne loupe pas un pareil type, même s'il voulait se cacher.

Alors que Jean était en train de se carapater, n'étant pas très à l'aise aux alentours de son maître, comme toujours, une question de taille et de force, Mannfred le rappela très vite et lui lança :


« Hé, reviens, je n'ai pas fini ! Trouves moi une carte approximative du monde, je vais à Viridia, tu sais où c'est ? Qu'importe, trouves moi une carte, te dis-je. Et fais moi seller un cheval. »

Retournant un moment dans sa tombe pour se préparer, le revenant décida de jeter un œil dans la maigre collection d'ouvrages qui traînaient par là, étant donné qu'il avait appris à lire avec ceux ci et que c'était Jean qui les avait ramenés. Peut être y avait-il là quelque chose d'une cartographie générale histoire de se repérer ? Il ne trouva rien de tel, mais à la place un ouvrage qui piquait grandement sa curiosité... Malleus Maleficarum, lisait-on... Il avait dû se glisser là par erreur, c'était singulier, il ne se rappelait de rien de tel... Qu'importait, il mit ça dans ses affaires puis remonta, une fois prêt, afin de prendre son cheval et le bout de papier un peu vague que lui fournit Jean et qui faisait guise de carte.

N'ayant besoin lui même de rien de plus pour un voyage, il se mit donc en route. Suivant les chemins battus, il longea les montagnes qui formaient la frontière entre Vermeï et Viridia pour aller vers la chaîne de montagne où il avait autrefois rencontré Archer, qu'il savait maintenant s'appeler les « milles silex », mais prit un tournant bien avant afin de, suivant toujours les chemins, rentrer dans la forêt enchantée.

Il avait, tout le long de la route, fait un voyage assez calme, comme d'habitude. Il poussait sa monture le jour afin de voyager vite, d'autant plus qu'il n'y avait rien d'intéressant de ce côté là de Vermeï, mais il la ménageait la nuit parce qu'il n'avait pas envie de se retrouver à pied, ce qui aurait été bien plus long que d'avoir une monture vivante qu'on ménage de temps en temps. Quant à son passage par la forêt et non par des chemins de montagne, il est justifié par deux raisons : d'une part, les chemins de montagne sont souvent infestés de bandit et un voyageur seul, même lui, se fatiguerait à esquiver les pièges et les embûches ; d'autre part la forêt ne devait pas être qualifiée d'enchantée pour rien, il y aurait donc des choses bien plus intéressantes que d’occire des bandits des montagnes dans ce coin là.

Effectivement, cette forêt était intéressante. La vie qu'il y voyait n'avait rien à voir avec les bois qu'il avait l'habitude d'entretenir dans son domaine, dans son monde d'origine, et même la verdure dégageait une espèce de... sentiment différent. Il était possible de sentir que son surnom « d'enchantée » n'était pas usurpé, mais Mannfred ne savait dire pourquoi. D'ailleurs, il était tellement perdu dans sa contemplation que la seule chose qui le fit revenir à lui même fut la nervosité de sa monture qui renâcla et tira sur sa bride. Il fallut alors bien avouer que le revenant n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il était puisqu'il avait quitté les sentiers battus et était maintenant dans un endroit très... paumé, il fallait le dire.

Il se trouvait dans un endroit où le bois était assez touffu pour rendre l'atmosphère étouffante, mais assez dispersé pour permettre à son cheval d'aller au trot à l'intérieur de ces terres. Il finit d'ailleurs par descendre de sa monture puisqu'il fallait faire particulièrement attention à là où elle mettait se sabots : si elle trébuchait, elle pouvait se casser une patte ce qui serait synonyme de mort pour elle dans cet endroit désert (et Mannfred ne se sentait pas de traîner une bête infirme hors des bois). Il finit par arriver devant un arbre assez gigantesque pour qu'il n'y en ait autours de lui qu'à partir de quelques mètres, car ses feuilles étaient si hautes et touffues qu'aucun autre arbre ne pouvait y voir de la lumière et pousser convenablement. Soupirant fortement, Mannfred décida de s'y arrêter un instant pour essayer de se repérer et de se sortir de ce pétrin. Il s'assit au pied de l'arbre et laissa son canasson brouter un instant.

Hélas ! La forêt n'était pas d'accord avec le fait qu'un élément perdu se repose et retrouve ses esprits puis son chemin, il semblait. En effet, alors seulement qu'il se posait sur les racines, le revenant aperçu, au delà de la « lisière » que formaient les arbres un peu plus loin, des bruissements dans les feuilles et des regards menaçants d'un côté et de l'autre. Se relevant et posant les mains sur les gardes de ses épées, Mannfred lança une mise en garde, tandis que son cheval, lui, dressait les oreilles et se figeait, comme ayant repéré lui aussi un danger :


« Qui va là ? Montrez vous, si toutefois vous me comprenez ! »

Ainsi, si personne ne se montrait après son avertissement, Mannfred n'était pas sûr de vouloir rester ici plus longtemps... Question de sécurité. Selon toute vraisemblance, il essaierait de marcher tout droit jusqu'à ce qu'il trouve la sortie. En tant que revenant, cela lui prendrait le temps qu'il faudrait, mais il ne décéderait pas, au moins...
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MessageSujet: Re: Balade en forêt   Balade en forêt EmptyLun 5 Oct - 22:32

Mais pourquoi? Pourquoi Prophet est-il venu dans cette foutue forêt? Il l'ignorait et Alcatraz le lui rappelait toutes les 2 minutes:

"- On fait quoi là?"
- Rien, on cherche.
"- On cherche quoi? Quelque chose? Quelqu'un?"
-Tait-toi un peu Alcatraz.

Pour le moment, ce que Prophet cherchait, c'est quelque chose à manger; il n'en avait pas besoin mais Alcatraz y tenait... c'est psychologique mais à force d'y penser il à faim... et si Alcatraz à faim, Prophet à faim...

Toujours est-il que le débat n'est pas clos: Que sont-ils venus faire ici au juste? Enfin bref... Revenons à la la chasse; traquer une proie, la suivre silencieusement, puis la tuer, tout ça est dans les cordes de Prophet: Il avais suivit une espèce de félin qu'il ne connaissait pas toute la matinée. Prophet n'avais pas l'habitude de traquer une proie à l'odorat aussi développée... La traque fut longue et intense. jusqu'à ce qu'elle se dirigea sous un arbre immense; la proie de Prophet y grimpa avec son prédateur sur les talons...

Le seul moment ou il eu l'occasion de, enfin, abattre sa proie en bonne et due forme c'est lorsque quelqu'un à eu l'aimable idée de faire diversion sous un arbre:

- Qui va là ? Montrez vous, si toutefois vous me comprenez !
"- Il est con ou quoi? bien sûr qu'on le comprends."

En une flèche, le félin était mort; il s'écroula lourdement à terre à deux mètres à peine de l'inconnu. Prophet, lui sauta de sa branche et atterrit tout en douceur puis s'avança vers sa proie en regardant l'inconnu.

- Bien le bonjour.
"-T'a vus sa dégaine? je te parie qu'il est dangereux!"

En effet il y avais des chances... mais Prophet aussi n'avais pas l'air sympas... enfin bon... on verra bien...
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MessageSujet: Re: Balade en forêt   Balade en forêt EmptyMar 6 Oct - 13:05

L'origine des bruits qu'il avait entendue était donc bien la présence d'une autre personne dans ces maudits bois. Mannfred put en avoir le cœur net lorsqu'une bête s'écrasa juste devant lui dans un bruit sourd, une flèche plantée dans la crâne, tandis qu'un étrange individu s'approchait de lui. Plus grand d'au moins une tête que le mort vivant, il portait une combinaison complète comme jamais le revenant n'en avait vue. En cela, il ressemblait un peu au duc, qui portait lui aussi une cuirasse complète qui ne révélait rien de son corps livide.

Malgré la salutation de son vis à vis, il gardait toujours sa main sur la garde d'une de ses épées, on ne savait jamais quelles étaient les intentions des gens et il avait eu son quota d'agressions aléatoires par le passé dans ce monde. Cela dit, son honneur de chevalier et de noble ne lui permettait pas de garder le silence face à cela, il prit donc la parole d'un ton égal qui transpirait une certaine méfiance :

« Salutations, voyageur. Je suis le duc von Carstein, également chevalier. S'approchant de la proie qui avait été abattue tantôt, il la tâta du pied et lança, histoire de dire quelque chose : Belle prise, dites moi. Vous êtes chasseur ? »

En vérité, s'il avait une légère méfiance envers cette personne qui venait d'arriver dans la clairière sans crier gare, il nourrissait certains espoirs très mal dissimulés quant à elle. Sa question d'apparence anodine cachait un autre sens : il voulait savoir si cette personne était capable de se repérer en forêt et de le faire sortir de cet abominable situation dans laquelle il s'était fourrée lui même !

Restant derrière le cadavre de la bête proprement assassinée par son vis à vis, la piétinant légèrement du pied, machinalement, comme pour réfléchir, Mannfred ajouta, afin de lancer une petite conversation mais aussi en espérant en apprendre plus sur son interlocuteur et ses capacités, enfin sa disposition et son humeur :

« Parce que, voyez vous, j'aime beaucoup la chasse, moi aussi, mais avec des chiens. J'avais une très bonne meute, à l'époque, vous les auriez vu ! C'était le bon temps, ah. Maintenant je ne fais plus que me balader... innocemment. Mais cette forêt n'a pas l'air très innocente, elle, vous ne trouvez pas ? Elle me donne une sensation étrange... Cela me fascine un peu. »

Prononçant ces paroles, il avait sorti son sourire le plus affable. Ce qui était dommage, c'est qu'il portait encore son casque et que par conséquent personne n'était en mesure de le voir. Cela se ressentait toutefois sur le ton de sa voix, qui semblait faussement amical. Il n'était pas très fort en dissimulation, n'ayant jamais vraiment eu à intriguer et ayant toujours passé plus de temps sur le champs de bataille que dans la cours. Il connaissait les rudiments mais était loin de la maîtrise que certaines personnes pouvaient montrer dans ce domaine, souriant à la pire des insultes ou feignant de rougir lors du plus petit compliment. De toute façon, avec sa peau de mort, il ne pouvait plus vraiment exécuter ce dernier artifice.

Il avait, comme à son habitude, finit par utiliser ses mains pour faire de grands gestes, en parlant, ce qui avait eu pour effet d'éloigner celles ci de la garde de ses armes, le rendant susceptible à une attaque si elle se présentait. Il s'en était rendu compte mais décida qu'il était trop tard, tout geste brusque le ramenant à ses armes pouvant être maintenant interprété comme une agressivité mal placée et pouvant envenimer les choses. Il se contenta alors, quand il eut fini de parler, de placer ses mains contre ses hanches de manière désinvolte tout en restant alerte au moindre mouvement.

Cela dit, Mannfred entendait toujours un bruissement aux alentours, et comme ce n'était ni le tigre ni son interlocuteur, il se demandait bien ce que ça pouvait être... Peut être que c'était normal, en forêt, avec toute la vie animale qui s'y trouvait, mais après avoir vu une telle bête se faire tuer ici même, le doute persistait quant à la nature de ce bruissement...
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