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 La chasse aux infos et capuche-man

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Jûzo Suzuya

Jûzo Suzuya
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MessageSujet: La chasse aux infos et capuche-man   La chasse aux infos et capuche-man EmptyDim 28 Aoû - 14:40

-Moi j'te dis, on demande aux étoiles! [Solo]

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Légende:

Cela faisait plusieurs jours que je marchais maintenant. J'avais finalement pris un chemin différent de celui de Exagide, ayant longuement réfléchi. Pour l'instant, je voulais en savoir plus sur les groupes présents dans ce monde, avant de me décider à en rejoindre un. Et bien sûr, les conquérants me semblaient intéressants, mais je n'en savais pas assez pour les rejoindre. Car, conquérir, torturer, dépouiller, massacrer, tout ça, c'était bien beau, mais il fallait être sûr que je puisse le faire ! Et si on m’enrôlait et qu'on me disait qu'au final, je devais être un bon toutou obéissant ? Ennuyant à mourir... Puis si c'était pour discuter politique et tactique pour conquérir les royaumes d'Horizons, non merci... Moi, je préférais y aller au feeling ! Y aller à l'instinct, et tout déglinguer, ÇA, c'était amusant ! Mais les longs discours sur comment utiliser telle ou telle arme et sur comment attaquer tel ou tel ennemi, c'était barbant. On sait se battre, où on ne sait pas. On sait planter un couteau dans la chair, ou on ne sait pas. On sait sauter, ou on ne sait pas. On sait déchirer les entrailles, ou on ne sait pas. Tout se joue sur le savoir-faire, sur le talent. Bien sûr, ça s'apprend, ça demande des années d’entraînement, mais ce ne sont pas des mots marqués sur un tableau ou dans des cahiers qui vont aider... Non, la logique ne battra jamais la pratique, sur ça. Si vous voulez être fort en combat, alors combattez. Si vous voulez savoir où ça fait mal, alors torturez. Si vous voulez apprendre à dépecer, alors allez dépecez, et si vous voulez un bain de sang, alors massacrez, mais n'allez pas chercher de l'aide dans des livres, parce qu'ils ne sont jamais, au grand jamais, aussi fiable que la pratique, qui s'adaptera à vous, à votre état d'esprit, à votre corps, et c'est avec vos propres techniques que vous apprendrez tout. Alors allez-y, et massacrez quelques villages ~

C'était ma raison pour ne pas aller directement chez les Conquérants. Je ne les connaissais pas, et s'ils privilégiaient la logique à la pratique, alors ce n'était pas fait pour moi. Bien que Shinohara m'aurait dit de réfléchir au bien et au mal, et m'aurait dit de réfléchir posément avant d'attaquer. Shinohara est sage, et même s'il ressemble un peu au papa que j'aurai pu avoir – bien qu'il soit très différent de maman – il ne me comprend pas tout à fait sur certains points, et je ne le comprends pas très bien non plus. Je sais qu'il se faisait du souci pour moi, et c'était bizarre, je lui avais répondu ce jour-là qu'être mort ou vivant, ça ne changeait pas grand chose. Mais je lui avais dit que je serais triste s'il lui arrivait quelque chose, et c'est vrai, j'avais été triste de ne pas pouvoir le sauver quand la tornade m'a emporté, et de ne pas avoir pu le protéger de la puissante ghoule qui nous avaient attaqué... C'était bizarre, le sentiment de tristesse. Et les sentiments eux-mêmes étaient étranges. Quand j'étais avec maman, elle m'avait appris la soif de sang, la soif du combat, et la soif de la douleur, et mes loisirs ne se résumaient qu'à ça. Mais quand Shinohara m'a recueilli, il a essayé de m'apprendre que la vie ne se résumait pas qu'à ça, et qu'il y avait d'autres plaisirs dans la vie.
Quelque part, les leçons de Shinohara me manquaient un peu. C'était barbant de ne pas pouvoir faire tout ce que je voulais, mais maintenant, ça me faisait me rendre compte qu'il n'était plus là... Je me demandais si, un jour, je reverrais Shinohara. En pleine forme et souriant à nouveau, et m'ébouriffant les cheveux, et me laissant faire des bêtises, et me reprenant parce que je ne dois pas faire ci ou ça, et parce que je ne dois pas massacrer mes proies, et me félicitant parce que j'ai écouté ses conseils, et m'offrant un bonbon. En fait, ces moments avec Shinohara me manquaient vraiment... La souffrance de maman me manquait aussi, mais ce n'était pas pareil. Avoir mal, c'était facile. Entendre Shinohara me reprendre à nouveau, je ne sais pas si l'occasion se représentera un jour.

J'avançais donc dans la Zone neutre, voulant essayer de regrouper des informations sur les Conquérants et les autres groupes présents dans Horizon. Peut-être y avait-il un groupe qui me correspondrait. Sans tactiques, sans logique, sans longs discours et sans cours. Juste l'instinct, le savoir-faire, et le massacre... Un bon gros massacre à l'ancienne, ça me manquait tout ça.

Chaque soir, je me trouvais alors un endroit où poser le camp. Je chassais – un lapin, un oiseau, ou n'importe quel animal – pour le dépecer et m'en servir comme repas. Je pensais à Exuperance maintenant quand je tuais un animal, je me souvenais qu'elle disait qu'il fallait faire attention aux os, alors même si j'avais envie de découper ma proie de partout pour observer chaque parcelle de son corps et regarder à quoi ressemblaient ses organes de l’extérieur et de l'intérieur, je m'efforçais d'être doux avec les os. Avec un couteau, je séparais habilement la viande des os pour qu'il n'en reste pas une miette accrochée, puis lavait les os et essayait de bien les replacer. Mais je n'avais pas la connaissance d'Exuperance, alors ça m'énervait, et je finissais par jeter les os dans un coin en grognant, parce que c'était long. Mais je revenais et faisais un petit tas avec les os, essayant de faire une petite forme de papillon, comme ça si Exuperance passait par là, elle saurait que j'y étais passé aussi, et, qui sait, peut-être qu'elle me retrouverait ? Ça me ferait plaisir de retrouver Exuperance, et peut-être de revoir Dame Xenosia aussi. Elle m'avait donné rendez-vous à une ville, et avait aussi parlé des conquérants, je crois. Mais je voulais récupérer mes informations avant de m'y diriger.

D'ailleurs, après avoir cuisiné et avalé mon butin, j'imaginais – enfin, nous imaginions avec Rei – les différents groupes qu'il pourrait y avoir sur Horizon. C'est vrai que, je n'avançais pas tout à fait seul, vu qu'il m'accompagnait où j'allais. Je m'allongeais donc sur le sol, en regardant le ciel étoilé et parlait avec lui des possibles groupes qu'il pourrait y avoir.

« D'abord, il y a forcément un groupe de gentils qui veulent aider tout le monde », avais-je dit. « C'est forcé, il y a toujours un groupe de saints qui veulent faire plaisir à tout le monde, mais qui sont contraints de s'opposer à au moins une organisation pour ça, parce qu'il y aura forcément aussi un groupe de méchant qui veulent tout détruire ou tout prendre, et les très gentils, ils veulent les empêcher de parvenir à leurs fins, alors ces deux groupes sont en guerre. Les conquérants pourraient être les très méchant non, t'en pense quoi ? »
Rei m'avait répondu que de ce qu'on connaissait, les conquérants pourraient effectivement répondre à cette description. J'avais rit joyeusement. S'il s'avérait que les conquérants étaient bel et bien un groupe massacreur, alors oui, il fallait que je les rejoigne. Mais il fallait que je me renseigne avant de tomber sur n'importe quoi.
« Tu penses qu'il y a une organisation secrète de ghoules cachées ? Il doit forcément y avoir des ghoules dans ce monde... Haha, ça serait énorme s'il y en avait tout un tas ! Tu imagines le nombre de victimes que l'on pourrait faire sans que Shinohara nous gronde ? Ou que personne peut-être nous gronde ? Parce que, après tout, on les aura sauvés des monstres ! On pourrait faire ça avec les méchants aussi, comme ça les gens sont contents, et nous aussi, et on fait ce qu'on aime, et y'a du sang, et on peut même les torturer pour nous amener jusqu'à leur chef ! »
Rei gloussa, me disant que ça pourrait être une bonne idée, et qu'il n'attendait que ça. Mais que maman n'aurait pas été contente, parce que maman était une ghoule, et qu'elle nous avait appris qu'il fallait tuer les humains, et que les humains n'était qu'une proie, du gibier. Mais Shinohara nous avait appris tout le contraire, et puis il avait été gentil.
« De toute façon, tu as toujours eu peur de maman, toi ! » Avais-je dit en faisant la moue. « Tu sais très bien qu'elle ne peut pas nous retrouver, alors même si elle nous aurait punis, on peut être des mauvais garçons de temps en temps ! Puis humain et ghoule, c'est pareil, c'est de la chair et du sang. On devrait se contenter de ce qu'on a, tu ne crois pas ? Tant que le massacre et la torture sont possibles... Puis, profitons de n'avoir personne pour nous rétorquer quoi que ce soit et faisons quelques folies, non ? »
Rei avait acquiescé, mais je ne savais pas s'il était vraiment d'accord. Je crois qu'il avait toujours eu peur de Maman et de ses punitions, et qu'il devait encore avoir peur que maman nous retrouve, même s'il savait que ce n'était plus vraiment possible.
Il avait ajouté après un petit silence que, après tout ce que Shinohara a fait pour nous, ça ne serait pas très sympa de désobéir à ses règles et de tuer des innocents, parce qu'on lui avait promis qu'on ne le ferait plus, parce qu'il nous avait dit que c'était mal. De nouveau, je fis la moue.

« Si on ne peut même plus s'amuser de temps en temps... »
Je soupirais.  
« Tu me fatigues, Rei, à vouloir jouer les anges... Je sais que tu apprécies Shinohara, mais moi je m'ennuie, j'ai besoin d'action, et je sais que tu finiras par être d'accord avec moi. »
Il n'avait pas répondu. Je savais qu'il était plus sensible, plus peureux, mais aussi qu'au fil du temps, il se rallierait à ma cause. Parfois il m'abandonne, trop figé par la peur et le passé, puis parfois il reste à mes côtés. Au final, il est quand même capricieux.
« Au sujet des groupes, il doit aussi y en avoir un super tactique et logique, qui ne pense même pas à la force, la pratique, ou le massacre, et qui prône la réflexion... Beurk, rien que d'y penser, ça m'endors déjà...
-Il doit sûrement aussi y avoir un groupe neutre aussi et... Oh ! Une étoile filante ! »

Je me redressais subitement, les yeux émerveillés.
« Waaaah, on pouvait pas en voir à Tokyo à cause des lumières et de la pollution ! Tu as vu ça Rei, dis, tu as vu ça ! »
Je ris en fixant les traits lumineux qui se dessinaient dans le ciel, tel des sourire ou des griffures, ne restant que quelques secondes.
« Il faut faire des vœux, Rei ! Hmm vite, vite, avant qu'elles ne disparaissent... »
Je réfléchissais, me balançant légèrement en faisant la moue et en me triturant l'esprit. Hmm, que pouvais-je dire...
Je me redressais à nouveau subitement.

« Ah ! Je voudrai pouvoir tuer une ghoule à nouveau !  Quoi ? Comment ça faut pas le dire à voix haute ? Bah alors euh...Tiens, une nouvelle étoile filante ! Je veux, je veux... Je veux un bon fraisier ! Ehh, ça marchera pas tu me dit ? Tu m'énerves Rei ! Ah, en voilà une autre, cette fois-ci... »
Cette fois-ci, je veux trouver un groupe qui me corresponde !, pensais-je.
« Pff, t'es nul, je t'entends quand même », m'avait dit Rei, lié à mon esprit.
« Raaaah mais ! C'est ta faute aussi si je peux pas penser!T'as qu 'à ne pas écouter mes vœux ! »
« Ma faute ? C'est toi qui penses trop fort ! »
« Chhhhhut Rei ! Je m'en fou, ça marchera quand même ! Fais ton vœu toi aussi au lieu de m'embêter ! »
« Je l'ai déjà fait. »
« Quoiii ? Et t'as choisis quoi ? »
« Mais il faut pas le dire, je t'ai dit ! »
« Mais c'est pas juste, t'as entendu le mien ! »
« C'est parce que tu l'as dit ! »
« Non je l'ai pensé ! »
« Tu l'as pensé trop fort alors ! Moi, je veux pas que mon vœu soit gaché, alors je te le dis pas ! »
« TRES BIEN ! »
Je m'assis de nouveau à terre, les bras croisés, faisant la moue.
« Tu verras Rei, mon vœu il se réalisera, puis le tien il est nul d'abord, et il se réalisera pas, et puis de toutes façon t'es inutile et mauvais, tu mériterais une punition de maman ! »
Mais il ne répondit pas. Je l'avais vexé, après tout. Je tournais la tête.
« Rei ? »
Il n'était plus là.
« Rei ? »
Toujours pas de réponses. Il était partit. Je soupirais, puis ouvrais mon sac pour en sortir un de mes couteaux.
« C'est moi, le méchant garçon, hein... C'est moi qui mérite la punition, parce que je suis mauvais. Pas vrai maman ? »
Je fis jouer la lame du couteau entre mes doigts, puis retira ma chemise pour commencer à tracer des stries sur ma fine peau qui s'ouvrait au contact de la lame, laissant couler un filet rouge le long de mon torse, puis de mon bras, au fil des coupures que je m'infligeais. C'était difficile de faire ça tout seul, parce que je n'avais pas les instruments. Mais je pouvais presque ressentir les coups de fouets que maman me donnait dans le dos, et l'espace d'un instant, une douleur se réveilla dans la partie dont maman m'avait privé.
Puis, les sensations cessèrent. Mes yeux, qui s'étaient agrandis sous la sensation, reprirent leur taille et couleur habituelle. Cette fois-ci, je ne me lavais pas, car j'aimais la sensation du sang sur mon corps et mes membres. Je me recouchais au sol avec mes affaires, sur un lit improvisé, puis regarda le ciel.

« Dit Rei, je suis désolé. C'est nul sans toi, puis c'est moi le mauvais garçon. Alors me laisse pas tout seul, hein. »
Mais je n'avais pas eu d'autre réponse pour la soirée, et j'avais laissé les étoiles filantes me bercer de leur douce lueur.


°°°

Le lendemain matin, je fus réveillé par Rei. Il était revenu. Il chantait avec les oiseaux pour me réveiller, parce qu'il ne fallait pas que je traîne trop si je voulais récupérer de nouvelles informations. Je m'étais alors levé, puis avais rassemblé mes affaires, et avait récupéré des baies et des fruits pour le petit-déjeuner. C'était difficile, car je ne connaissais pas vraiment les fruits du coin, et il devait y en avoir des étrangers à mon monde, donc je devais faire attention en prendre des comestibles. Puis, au pire, il me restait encore quelques provisions de la dame qui m'avait recueillie.

Après avoir pris un petit-déjeuner donc, je repris toutes mes affaires et repris la route avec Rei. Il était énervant parfois, et ça arrivait souvent qu'il me tape sur les nerfs, mais au fond, j'aimais bien sa présence, puis au moins je n'étais pas seul. Ça me faisait quelqu'un avec qui discuter et débattre – encore – tout en marchant joyeusement et énergétiquement.

Un peu plus loin sur ma route – enfin, pouvait-on l'appeler comme ceci puisque j'allais là où le vent me portait ? – je trouvais un cadavre de biche, dont la décomposition avait commencé et qui était convoité par les charognards. Il était bientôt l'heure de manger, mais je ne me risquerais pas à manger cette biche, parce qu'elle semblait morte depuis un petit bout de temps, et que du coup, elle ne serait pas bonne. Néanmoins, malgré le dégoût de Rei de s'approcher d'un cadavre rempli d'asticots et de début de moisissure, j'avais approché le cadavre, et je m'étais amusé à le dépecer. Je ne peux pas le manger, mais au moins ça me soulageait de pouvoir découper un peu avec mon couteau, et de mettre du sang un peu partout. J'avais toujours celui d'hier qui avait séché, et maintenant, je me tâchai les mains avec ce cadavre parce que, de mon avis, c'était amusant !! Cette fois-ci, personne pour me dire de ne pas mutiler la bête. Elle est déjà morte et ne ressent rien, et je n'en ai pas besoin pour une arme, ni pour manger, ni pour quoi que ce soit, alors je coupe, découpe, recoupe, massacre, mutile ; tout cela en riant jusqu'à qu'il ne reste qu'un bain de sang et de chair. Rei était dégoûté, et me dit que je n'avais pas besoin de faire ça. Je lui répondis que j'en avais envie, et que ça ne dérangerait personne de toute façon. Il avait soupiré. Je m'étais relevé, et étais partit me laver les mains et mon couteau pour ne pas garder les bactéries du cadavre. Puis, j'avais repris ma route avec Rei, qui était devenu un peu plus silencieux avec cette scène. Mais très vite, je le relançais sur de nouveaux sujets.

Vers midi – j'en déduis l'heure à ma faim – je m'étais posé pour chasser mon repas. J'avais remarqué un lapin qui ferait l'affaire, et silencieusement, je lui avais jeté un couteau en pleine tête. Il avait immédiatement cessé de bouger et s'était affalé au sol. Je m'étais donc approché et avait retiré le couteau pour doucement le dépecer de sa peau. Puis, je le découpais pour séparer la viande des organes et des os, n'ayant aucun gêne une fois de plus à baigner mes mains dans le sang et à toucher la chair et les organes poisseux de l'animal. Rei, lui, me regardait silencieusement, décrétant qu'il était mignon ce lapin, et qu'il ne méritait pas de finir comme ça, et qu'on aimait les animaux alors pourquoi leur faire du mal.

« Parce qu'on doit survivre ! » Lui avais-je dit. « Je suis d'accord que les lapins, c'est mignon tout plein et pas méchant, mais en attendant, on a rien d'autre à manger vraiment, donc il faut le faire pour survivre ! »
Et je continuais de dépecer tranquillement le petit lapin. C'est vrai que, ça me manquait quand même, la nourriture à Tokyo. Les bonbons, les sucettes, les sucreries, les glaces, les gâteaux... Puis les plats japonais aussi, les nouilles, les ramens... C'était bon, et je doute qu'on puisse trouver de tels plats ici, ni même les bons ingrédients pour les faire... Ahh, c'était triste.

Soudain, alors que je continuais mon boulot, j'entendis un bruit derrière moi. Je fit d'abord comme si de rien n'était, tout en préparant mon couteau, et dit à Rei que si c'était un brigand qui m'en voulait ou je ne sais quoi, ça serait l'occasion de se divertir un peu...puis, même s'il n'est pas brigand après tout.~
J'attendis que les pas se rapprochent un petit peu plus, puis d'un coup, je me retournais et lui lançait mon couteau en plein dans l'épaule pour l'immobiliser, puis me jetais ensuite sur lui, un grand sourire sur le visage. Bah oui, enfin un peu d'action, puis j'allais pouvoir me divertir avec lui... hehehe~
Je me jette donc sur l'homme qui porte une capuche, mais celui-ci recule de justesse en se tenant l'épaule. Il a la tête baissée, de fait qu'avec sa capuche, je ne peux pas voir son visage. Mais qui est-ce donc ?

« J-J'ai une lettre ! » dit-il. Une lettre ? Pour moi ? Depuis quand y a-t-il des postiers ici ? Je m'imaginais plutôt que les messages importants étaient envoyés par hiboux ou pigeons et que c'est comme ça que fonctionnerait la poste ici. Ça aurait bien collé avec l'environnement, m'enfin bon...
Rei resta sur ses gardes. Je m'approchais de l'homme encapuchonné.

« Une lettre ? »
L'homme acquiesce et me dit que c'est un document très important, écrite par un homme très important. Je hausse un sourcil, mais le laisse parler. Il me tend un parchemin cacheté.
« Prenez-le », dit-il. Je regarde sa main. Rei me dit que c'est un piège, et que je ne devrais pas m'y jeter. Je hausse les épaules.
« Piège ou non, ça peut toujours être intéressant », lui répondis-je à voix basse. Je m'avance donc et prend la lettre dans mes mains ensanglantées, puis l'ouvre et la lit. Un sourire malicieux se dessine sur mon visage. Voilà qui était intéressant. Il n'y avait pas beaucoup de détails, certes, mais cela m'intéressait. Je pouvais toujours y faire un tour, voir si ça me plaisait. À croire que les étoiles m'avaient entendues, pas vrai Rei ! Tu vois, je te l'avais dit, mais tu ne m'écoute jamais ! Je suis sûr que c'est un signe des étoiles !

Je souris donc en riant légèrement. Je m'approchais de l'homme avec un sourire carnassier et retira d'un coup sec.

« Veuillez m'attendre quelques secondes, je vous prie », dis-je à l'homme. Puis je retournais à ma proie dépecée et donna quelques coups de couteaux en plus pour en sortir le cœur, faisant gicler quelques gouttes de sang sur mon visage. Je ris et ramena l'organe à mon visage pour sentir sa douce odeur sanguinaire, m'en répandant encore plus sur le visage, puis retournai voir l'homme encapuchonné.
« J'accepte sans hésiter la proposition ! » dis-je en lâchant le cœur dans les mains de l'homme. « Voici un cadeau pour aller avec ma réponse affirmative. Faites-le parvenir à votre chef en parfait état hein ! Sinon il sera plus beau et ça sera une insulte ! Donc ramenez-le frais et en bon état ! J'ai pas encore goûté de cœur, mais peut-être que c'est bon... Ah oui, attendez ! »
Je prenais la lettre et une brindille qui traînais au sol, puis la trempait dans la marre de sang de l'animal pour signer au bas de la lettre que j'acceptais, puis je la redonnais à l'homme, tâchée de sang à cause de mes mains.
« Voilà ! Tout est fait maintenant ! »
Je ris et m'assis par terre. L'homme au capuchon me remercie et repars. C'est classe les capuchons, mais j'aurais aimé savoir ce qu'il y a dessous. C'est un peu louche, d'un côté. Mais bon, piège ou pas piège, ça me fera du divertissement dans pas longtemps ! Et puis, si c'est pas un piège, c'est que j'avais raison, hein Rei !? Tu vois, les étoiles elles m'ont quand même entendues, même si je te l'ai dit.
Enfin bon, moi j'ai faim. Finissons donc de s'occuper de ce lapin pour le manger, et reprenons notre route ! Route pour où ? Je ne sais pas. Récolter des informations ? Même si j'ai éloigné les Conquérants comme possibilité pour moi pour l'instant, il vaut mieux récolter des informations sur tout le monde, ça pourrait être utile. Après tout, « Sois proche de tes amis et encore plus tes ennemis », n'est-ce pas ? Il fallait donc repartir à la chasse aux informations !
Tout de même, Rei, je me demande bien ce que tu as demandé aux étoiles...

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