Le corbeau et le chaton : La rencontre ! ( Solo )

Le corbeau et le chaton : La rencontre !

Je venais de clore ma rencontre avec le petit être squelettique… Une belle rencontre en soit. Je n’en garderais que de bons souvenirs et je ne le remercierais jamais assez pour l’aide qu’il m’avait offerte même si je l’avais remercié verbalement.

Comme à chaque rencontre, j’avais pris le temps d’écrire sur une page de mon livre noir le résumer de ma rencontre avec Sans, pour ne jamais oublier ce qui s’était passé, Malgré que l’attelle que j’avais au bras me rappellerait notre rencontre jusqu’au moment où celui-ci se sera complètement rétabli et fonctionnel.

En effet, mes livres noirs étaient un peu une seconde mémoire un peu comme votre disque dur externe quand vous avez un ordinateur.

Au fil des années, j’en avais accumulé plusieurs dizaines, mais en arrivant sur Horizon, j’avais été séparé de mes anciens livres donc je ne pouvais que compter sur ma mémoire pour décrire les grands moments, privé de petits détails parfois inutiles, d’autres fois de détail plus important…

Mais bon, je ne pense pas que ça vous intéresse vraiment de savoir ça…

Je quittais la petite auberge ou je m’étais installé pour compléter mon livre et je choisis de me diriger de nouveau vers une direction aléatoire en ne me rendant pas compte au premier coup d’œil que je retournais vers Celestii, cet endroit glacial qui m’avait servi de lieu départ dans ce monde.

Je profitais du fait que je faisais le chemin à pied pour observer le paysage se modifier et devenir de plus en plus glacial plus ma route avançais.

Le fait de regarder le monde qui m’entourait comme ça me permettait en même temps de réfléchir sur mon avenir dans ce nouveau monde… Qu’est que j’allais y faire ? Allais-je pouvoir vivre une vie ''normale'' ici ?

Je n’avais pas vraiment encore mes réponses à ce moment-là, mais j’avais un drôle de sentiment… Comme si quelque chose ou quelqu’un allait chambouler de nouveau ma vie…

Malgré que les températures agréables avaient cédé leur place aux températures glacial et que le sol était désormais recouvert d’une épaisse couche de neige, je continuais d’avancer sans but précis ou du moins pas vraiment précis…

Puis soudainement, mon attention fut retenue par un espèce de tout petit miaulement presque étouffé par la neige blanche et scintillante qui m’entourait.

Sur le coup, je pensais que mon imagination m’avait joué un tour, en même temps depuis le temps que je marchais seul ça aurais pu être plausible de commencer à avoir des hallucinations autant auditives que visuel, mais le miaulement recommençait…

J’avançais maintenant très lentement en me dirigent vers ce qui me semblait être la source du bruit en m’arrêtant très régulièrement pour entendre ce petit bruit qui m’avait tant intrigué.

Après, quelques minutes, je finis par voir dans la neige un petit être qui ressemblait à un chaton blanc portant une veste à capuche qui grelottait de froid, roulé en boule et seul dans ce grand espace blanc.

J’approchais lentement de lui pour ne pas risquer de l’effrayer avant qu’il se mette faiblement à parler :

- ai…ai..aide moi…j’..ai..très…très..froid…

Ne pouvant pas laisser un petit être souffrir comme ça, je retirais mon manteau et j’enveloppais le petit chaton dans le vêtement et je lui dis :

- Ne t’inquiète pas petit, je vais t’aider…

Dans d’autre circonstance, je me serais attardé sur le fait que ce chat qui devait être aussi grand qu’un enfant d’environ 4-5 ans venait de me parler, mais à ce moment-là, je cherchais plutôt un moyen rapide de sortir de cette zone glacée ou de trouver une ville le plus vite possible.

Voyant qu’il n’y avait pas de ville ou de village visible de là où j’étais, je décidais de rebrousser chemin en courant pour retrouver le climat plus clément que j’avais quitté à peine quelques heures plus tôt.

Assez régulièrement durant ma course, je jetais un regard au chaton qui grâce à mon manteau parvenait à se réchauffer un peu et qui semblais, malgré le fait que j’étais un pur inconnu pour lui, me faire assez confiance pour me laisser prendre les décisions à sa place…

Je sentais le froid glacial qui traversait mes vêtements et qui était encore plus intense sans mon manteau, mais je ne pouvais pas me résoudre à laisser tomber le chaton… Il avait besoin de quelqu’un qui l’aiderait et surtout pas d’un lâche qui le laisserait mourir dans la neige glacée de cette région peu accueillante pour ceux qui ne supporte pas le froid.

Malgré l’épuisement et le froid, je ne me permis aucune pause dans ma course, parfois un petit ralentissement, mais jamais un arrêt complet. Je n’avais pas une seconde à perdre et le chaton me le faisait bien comprendre en sombrant à quelque reprise dans l’inconscience… Ce qui m’effrayait à chaque fois…

Je n’ai pas trop compris à ce moment-là à quel point ce chaton allais compter pour moi ni à quel point j’avais eu de la chance de tomber sur un petit être aussi spécial que lui. La seule idée qui réussissait à traverser mon esprit était celle de lui sauver la vie… Quitte à mettre la mienne en péril pour lui…

Après avoir fait une bonne partit de mon chemin en sens inverse et d’avoir retrouvé des températures plus clémentes, j’arrêtais enfin de courir, mais pour ne pas arranger les choses la nuit avait commencé à tomber et mon bras blesser qui avait soutenu le petit durant ma course me faisait vraiment très mal.

Le corbeau et le chaton : La suite!

Je décidais alors de m’arrêter là, au milieu de nulle part avec un chaton souffrant… Ce n’était pas la meilleure idée du monde, mais je venais de me taper une sacrée course pour revenir à cet endroit et pour l’instant, c’était le mieux que je pouvais donner…

Tout en gardant le petit félin contre moi, je préparais un feu en allant chercher du bois et en l’allument ce qui ne fut pas évidant, mais qui une fois faite me rendit assez fière.

Je m’installai près du feu après avoir enlevé la veste trempée du petit félin qui à mon grand soulagement commençais à aller un peu mieux et je l’enroulais de nouveau dans mon manteau pour qu’il continue de se réchauffer lentement.

Après un petit moment, il brisait le silence qui s’était imposé en maître autour de nous pour me remercier de l’avoir pris avec moi et de ne pas l’avoir laissé seul et je lui dis tout gentiment que même si ça avait pris des heures, j’aurais continué de le chercher dans la neige pour qu’il ne reste pas seul et qu’il succombe au froid.

C’est à ce moment qu’il me surprit en venant se blottir un peu plus contre moi, malgré le fait que se le retenait déjà contre moi. Sur le coup, j’eus un peu peur qu’il s’endorme, mais au contraire, on se remit un peu à discuter :

- Alors… Comment t’appelles-tu petit chaton ?

- Je n’ai pas de nom… Mais vu que tu m'as sauvé… Tu es un peu mon papa non ? Alors donne-moi un nom !

Sur le coup quand il me dit que j’étais un peu son papa me fit sursauter… Moi papa d’un petit chaton… C’était une étrange idée surtout que je ne m’étais jamais occupé d’enfants… Mais en même temps, je sentais que moi et ce petit chaton, on allait rester longtemps ensemble…

Donc oui, j’allais être un genre de ‘’Papa’’ pour lui et ça me touchais énormément qu’il me fasse déjà confiance à ce point… Je lui dis :

- Tu veux vraiment de moi comme papa ? Tu ne me connais même pas…

- Tu sais… Si tu m’as retrouvé là… C’est que je n’ai pas de famille… Et tu es le seul qui m’a aidé donc…. J’apprendrais à te connaître papa…

C’était même assez spécial et ça me faisait tout bizarre qu’il me dise ça parce que quels parents pouvaient être assez horribles pour abandonner leur enfant au milieu de nulle part dans un pays glacé… Vu la tête de chaton triste qu’il me faisait en me disant cela, je conclus que poser plus de questions serait de le torturer que d'avantage…

Le corbeau et le chaton : La suite

Puis je me demandais ou j’allais bien pouvoir lui trouver un nom… Puis c’est là que j’eus soudainement une idée et je lui répondis :

- Nori… Ça te va ?

- Oui, ça me va parfaitement comme nom… Nori le chatvalier… En plus, ça sonne bien !

- Et moi, je m’appelle Nevyo et je t’avertis tout de suite pour ne pas t’effrayer, je peux me transformer en corbeau… Et en hybride… Et tu veux devenir chevalier ?

- WOW TU ME MONTRE ? Chatvalier pas chevalier… Je suis un chat moi pas un humain ! Et oui mon plus grand rêve, c’est de devenir un chatvalier qui sauvera les gens de ceux qui leur font du mal et de protéger ceux que j’aime !

- Je te montrerais quand tu seras plus en forme Nori. Désoler, je n’avais pas saisi la nuance, mais c’est vrai que c’est logique dit comme ça et je trouve que tu as un joli rêve pour un petit chaton !

- … D’accord… Et merci moi aussi, je pense que c’est un joli rêve même le plus beau ! Mais je vais devoir m’entraîner dur pour y arriver !

- Et moi, j’essaierais de t’entraîner du mieux que je peux

- vraiment !?

- Oui… Mon fils…

À peine avais-je dit cela que j’avais un chaton à la fourrure froide qui me faisait un énorme câlin .

- Merci papa !!

Je ne pus m’empêcher de sourire et de le serrer doucement contre moi en le couvrant de nouveau avec mon manteau. À ce moment-là, j’étais vraiment heureux, car le voir comme ça, c’était… Adorable et rassurant vu dans l’état dans lequel je l’avais trouvé.

Au fil de la soirée, son état ne faisait que s’améliorer ce qui me faisait penser qu’il n’aurait pas de séquelles permanentes dues à l’hypothermie ce qui me rassurait un peu au fond, car vu l’âge qu’il semblait avoir, des séquelles importantes auraient pu gâcher le reste de sa vie.

Après que je sois assuré que son état était devenu suffisamment acceptable, je le laissais s’endormir. Moi, je n’avais aucune intention de dormir cette nuit-là, car je devais veiller sur lui.

L’adorable petite boule de poil qu’il était s’était toute blottie contre moi et je m’assurais que mon manteau le couvre en grande partie pendant que je vérifiais que sa veste sèche bien. Quand elle fut sèche, je lui remis délicatement pour ne pas le réveiller et je récupérais mon manteau que je mis sur mes épaules.

Je pensais que la nuit allait être longue pour moi, mais au bout d’un moment à regarder le ciel et le feu, je finis par m’endormir involontairement et je me réveillais quand le soleil commençait à peine à se lever.

Sur le coup, j’étais vraiment fâché de m’être endormi, car il aurait pu se passer n’importe quoi dans la nuit… Mais bon… Il s’était rien passé cette fois-ci et Nori était toujours endormi contre moi.

Le corbeau et le chaton : La Fin

Je me levais doucement en remettant mon manteau, puis je pris le petit chaton dans mes bras. Je repartais vers là ou toute cette aventure avait commencé pour voir si dans cette direction les terres était plus accueillante que celle où j’avais trouvé le petit Nori…

Mais sur le chemin, je m’étais arrêté à l’auberge où tout avait commencé pour manger avec Nori. Puis ensemble, nous avions repris la route dans la même direction pour voir ce que l’avenir allait nous réserver…

En peu de temps, j’étais passé d’un corbeau qui cherchait ça place dans un nouveau monde à papa adoptif d’un adorable petit chaton qui voulait devenir un grand chavalier… Il fallait croire que tout changeait rapidement dans ce monde…

Quel allait être la suite de mes aventures ? Aucune idée, mais au moins, je serais plus seul sur la grande route de la vie… Et j’allais devoir élever un adorable petit chaton qui un jour deviendra un grand chatvalier qui me rendra fière…

Mais ça ce n’est pas demain que ça arrivera, mais le temps passera peut-être plus vite que je peux l’imaginer….

À suivre…

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