e la pluie, c'est tout ce dont je me rappelle de ce périple, tout à commencer par de la pluie. Ça faisais pas plus de quelques heures que nous étions séparer, mais je savais que Mann n'était pas partit bien loin, c'est pourquoi j'avais envoyer un larbin pour aller le chercher, histoire que finalement ont puisse passer la nuit au lieux traverser les continents dans cet état! Le village était calme, une rumeur disait toujours qu'un jour de pluie c'était aussi mauvais présage que la mort qui toque à ta porte! Va savoir pourquoi tout le monde croyais cette rumeur et pourtant je sais dire que ce n'est pas dans la pluie que je viens cogner aux portes. Mais bon, pour en revenir aux faits je suis sur mon cheval, la pluie deviens de plus en plus forte et je suis trempés. Rien à faire, je décide de ne pas rester ici, après tout il sait où me trouver et ce seras à me joindre, sinon je vais ressembler à une sirène à force d'attendre. Un peu désorienter, je parviens enfin à descendre de cheval et c'est sans gêne que les habitants me regarde assez drôlement, étant donner que j'expose mon côté maladroit, mais dieu que c'est difficile sous la forme humaine de contrôler tout les nerfs et les mouvements. Je me dépêches donc de retourner dans cette taverne en soupirant, espérant que j'aurais simplement pas à attendre trop longtemps que l'averse passe, lorsque j'entends deux gardes qui ont fais le chemin depuis les villes voisines à la recherches de deux personnes suspecte.

Aucune chance à prendre je change lentement quelques traits à mon visage pour brouiller toute ressemblance, sans trop me déformer. Après tout, la logique veut bien de se modifier, sans forcément tout changer. Je me diriges lentement pour ne pas attirer l'attention de mes voisins vers une table, une au fond de la taverne, qui à pour seule sa scintillante bougie pour éclairer. En prenant place j'observe autour de moi, pour m'assurer que personne ne me semble familier et avec le bout de mes doigts je viens éteindre la bougie pour bien être au noir. Le temps que la tavernière discute avec les deux hommes, si au moins je ne me fais pas trop remarquer ça peut toujours être de moins. Je les entends ceci dit discuter, ils parlent ici et là d'une maison abandonner qu'ils ont trouver et de drôle de créature qui la remettait en un morceau. Grognant doucement je viens de comprendre, les larbins ont été imprudent et ont attirer l'attention sur eux! Ils discutent en disant avoir tout tuer sur leur passage et qu'ils ont laisser nos armures complète là-bas au chantier.

Bon sang, que peut bien faire Mann pour que ce soit aussi long! Surtout que lui personne ne le reconnaît n'ayant pas son armure justement, ce qui fait de lui un simple paysan sur un cheval. Je lance quelques pièces au bout de la table en entendant les pas écho d'un serveur, il me regarde, les récupères et les mots « une bière? » me suffisent pour lui répondre d'un bref geste de la tête d'une manière affirmative. Il se dirige donc vers le comptoir avec ma commande et il ne semble rien dire à mon sujet, malgré le doute qui s'installe. De mieux en mieux, garde que je croyais partis, décident de prendre place derrière le bar pour s'abreuver également et continuer la discutions avec la tavernière. Je dois faire une diversion et vite, sans quoi je risque réellement d'attirer l'attention. Une idée me traverse l'esprit, mais j'attends le bon moment pour la réaliser. Les bruits de pas reviennent lourdement contre le sol et c'est encore ce jeune homme avec mon alcool qui laisse glisser ma bière contre le bois de la table. J'attrape doucement la bouteille et soulève mon verre pour le remercier sans prononcer un seul mots. Sans attendre, je glisse mes lèvres sur le verre et prends une gorgée dans le plus grand calme. Si il fallait qu'on m'ait dit qu'un jour j'aurais autant de stress que la fois où j'ai dût tuer ce petit couple de jumeaux je ne l'aurais pas cru. Une gorgée bien fraîche descend lentement dans ma gorge et voilà qu'enfin Mann montre le bout de son nez dans son imposante carrure.

Il ouvre la bouche pour parler, mais s'aperçoit à son tour des gardes. Toutefois, alors que je m'attends de lui une réaction mature, intelligente et logique... Disons qu'il tente de glisser sa mains sur le poignard qui traîne dans sa chaussure. Au diable l'attente pour la discrétion du plan, je créer un clone en parfaite reproduction de moi qui sort de terre sous la table près de mes pieds. Au passage il se cogne la tête contre la table et c'est à ce moment que les gardes commencent sérieusement à se demander ce qui se passe dans le coin. Alors qu'ils se lèvent pour venir jeter un coup d'oeil, mon clone se présente d'une démarche habituelle à moi et quitte la taverne sans s'arrêter alors que les gardes l'interpellent. La manœuvre est enfantine, mais elle fonctionne puisqu'il n'aura fallut que quelques secondes aux gardes pour s'intéresser au mouvement du clone et partir à sa chasse. Mann est surpris, mais va se chercher une bière au bar, avant de venir me rejoindre. Il s'installe lourdement derrière la table en soupirant longuement.

-Je croyais que c'était clair, chacun de son côté...
-Non Mann tu ne comprends pas, on avorte cette idée! On doit se replier!

Presque prit comme une blague, d'un rire gras le gaillard se met à rire longuement avant de soupirer et de me regarder plus sérieusement. Je ne bronche pas mon regard en lui montrant le froid de mon visage.

-Allons, on dirait que tu as vus un fantôme.
-Non, les gardes ont trouver la planque... Ils savent qu'on tramait quelques chose. C'est terminer Mann, la guerre, la conquête tout cela devra attendre. Je ne risquerai pas d'impliquer ma magie dans un projets déjà perdus d'avance.

Un long silence, il se met à soupirer en regardant son verre et le sourire qu'il avait n'est déjà plus dans son visage. En même temps, les deux prenons une gorgée d'alcool commençant à comprendre que cette histoire va aller plus loin qu'elle n'était déjà commencer. Puisque pour Mann, toutes ses choses sont enfouies, cacher, mais rester du côté du campement! Alors que personnellement je n'ai rien à reprendre, mais je ne peux pas simplement le laisser aller tout seul devant les lieux du site et se compliquer la vie tout seul, suite de quoi si quelque chose devait arriver, je serait obliger de venir à son aide et là ça peut rapidement devenir dangereux.

-Vois l'aspect positif de la chose, on à nos chevaux, on connaît les lieux et on sait par quel angle ont pourrait entrer pour tout récupérer... Mais si on y va, tu va devoir changer de stratégie et me laisser commander...
-D'où tu te prends pour un chef dans cette histoire. D'où!

Il cogne son verre contre la table en le posant et se lève rapidement pour venir près de la table. Il est relativement imposant, mais je ne veux pas me battre ici.

-Mann, pas ici. Les émotions t'envahissent c'est normal, mais tu le sais qu'on arrivera à rien de progressif si tu gardes une mentalité de qui veux dominer l'autre. En tant qu'amis, je pense qu'on dois procéder différemment.

Il est là debout, le poing serrer et je sens une attaque imminente. Pour preuve, ma mains est prête et je vais repousser violemment si il ose même penser à s'approcher de moi. Toutefois, à ma grande surprise il expire très lourdement et viens s'asseoir de nouveau en buvant sa boisson. On peut se le dire franchement j'ai eu très chaud, mais c'était mériter. Je soulève la tête et je vois que les gardes ne sont toujours pas revenus, il est temps de faire une action. Je me mets donc en marche vers Mann, lui fait signe de venir, préférant esquiver la parole vus comment ça c'est presque revirer contre moi. Vus la pluie, nous posons tout les deux nos capuches et sortons d'un coup à l'extérieur après avoir terminer nos breuvages pour se diriger vers les chevaux. Pas le choix, nous devons nous remettre en route à des fins de récupérer ce qui semble l'angoisser. La route semble s'annoncer très longue, mais sincèrement ça m'es égale, vus tout le progrès qu'il m'a aider à réaliser. Brièvement le trajet se fait dans le silence, mais nous avons forcer nos chevaux à courir plus vite et encore plus rapidement afin de se rendre jusqu'au lieux. Ont pouvait apercevoir le bâtiment qu'on avait choisis et les travaux que les larbins avaient par le fait même bien avancés. Deux gardes, rien de plus simple pour protéger tout ce matériel, une vrais blague pour bien nous faire rire ou quoi.

J'ai à peine le temps de dégainer mon épée, que Mann est déjà là-bas en mode furtif, récupérant lentement son épée. Il la soulève lentement en retenant son souffle pour ne pas laisser de chance à l'adversaire, mais juste comme il la tiens enfin correctement, un morceau de son armure se déplace au sol, laissant un petit bruit. Le premier garde se retourne et à tout juste le temps de se précipiter vers l'arrière pour avorter une tentative de coup de Mann. Aucun choix, je saute dans la mêler, si le furtif n'est plus une option dans ce cas, j'attrape ma faux et je la fait tournoyer sur moi-même en bloquant au passage un coup d'épée pour Mann qu'il n'avait pas vus venir. Reprenant sa confiance il repousse le garde et quand à moi je traverse un portail pour me retrouver directement en arrière des gardes et d'un solides coups de faux je viens transpercer l'armure métallique du garde qui s'écroule au sol en criant. Son sang se gicle sur moi et j'admets avoir plissé le regards avec un petit sourire au coin des lèvres. Je me retourne donc vers l'autre et laissant ma faux dans le cadavre, j'attrape mon épée pour aider Mann à venir du dernier garde, mais le temps de me lever la tête, il lui à déjà trancher la sienne. Le souffle haletant, quelques secondes, je devais admettre que ce combat m'avait manquer.

-Et maintenant?

Comme il me demande la question, le garde que je croyais avoir tuer de ma faux s'empresse d'attraper sa corne pour souffler dedans rapidement. Emmerder par ce qu'il vient de faire, je récupère ma faux et je lui coupe à lui également la tête. Les échos des cornes raisonnent rapidement au travers de la ville et les tambours se font raisonner, les patrouilles sont en chemin. Je me mords la lèvre en ricanant et j'attrape ma faux en la tournoyant.

-Tu crois qu'ils auront assez d'homme?...
-Espèce de crétin, on à pas le temps de s'amuser ici... On récupère nos choses et on part loin, nous devons quitter et avorter notre mission Stan. Nous la reprendrons un peu loin dans un autre village.
-Reprendre?! TU VEUX REPRENDRE!? Ça ne te sers donc pas de leçon que tes manières vieux jeux ne sont plus moderne! Mann voit la réalité...
-NON TOI VOIS LA RÉALITÉ...

Il m'agrippe solidement par la robe que je porte et ce fut la dernière erreur qu'il pouvait commettre. Habilement je lui donne un coup de coude au visage et expose mes yeux rouge sous mes lunettes en grognant et montrant mes crocs.

-Prends tes choses, ont fou le camps. Et au fait une autre erreur de ce genre et je te renvoie en enfer... Que tu sois d'une royauté ou non, je vais te condamner et tu pourrira en enfer...

Il prit ses choses, me jeta un regards noir et ont prit la route ensemble.

[Fin du chapitre 1]