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 Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]

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MessageSujet: Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]   Pique Nique dans les bois. [PV LEGION] EmptyJeu 23 Juil - 22:02

Une légère brise soufflait. Pourquoi soufflait-elle ? D'où venait-elle ? Voilà des questions qui volaient bien trop haut pour moi. Moi je me contentais de me demander deux choses. Apportait-elle des odeurs d'une proie que je pourrais dévorer, ou celles d'un prédateur que je pourrais dévorer.
Pour le moment les senteurs étaient en fait toujours les mêmes. Légèrement piquante, un peu comme se passer une rappe sur le museau. C'était cela que sentait la poussière des mines.
Les mines étaient mon territoire, du moins celles abandonnées. Arrivée depuis peu j'avais tout de même déjà compris que les autres individus peuplant cette terre pouvaient représenter un danger pour moi. Je n'était pas la seule à avoir une arme, pas la seule à savoir frapper avec. Il ne m'avait pas fallut longtemps pour comprendre que jouer les rats dans les tunnels serait la meilleure technique.

Par ici dans les galeries désaffectées le temps était comme suspendu. Les secondes et les minutes se perdaient peu à peu dans la nuit perpétuelle des couloirs sans fin pour finalement faire oublier la notion de temps à ceux qui s'y trouvaient. Cela faisant, j'y passais moi même le plus clair de mon temps, et je ne savait pas depuis quand cela durait. Etais-je ici depuis des jours ou des mois ? Je ne saurais le dire en fait, je crois que ça importe peu. Ce qui est vraiment important, c'est que je viens de sentir quelque chose de vivant.
C'est proche. Je tends l'oreille, attentive. Un pas, bipède, pas très lourd. Le museau levé je sens l'air qui passe encore une fois en une légère brise. De l'herbe, de la terre meuble, des copeaux de bois et des odeurs d'animaux encore fraîches. Je dois être proche de l'extérieur.
Je me guide alors grâce aux odeurs, tâchant de ne pas perdre le son régulier des pas battant le sol au dessus de ma tête.
J'y suis presque. Déjà un éclat m'éblouis, une lame de soleil qui pénètre par les interstices entre les planches de bois de la sortie.

Jubilant à l'avance je serre la garde de mon arme, je la tiens fermement tout en me coulant à l'extérieur avec la souplesse et le silence d'un serpent. Mais je suis idiote, le soleil m'aveugle, cela fait trop longtemps que je n'ai plus rencontré sa clarté, combien de temps depuis que je n'ai pas mit le bout de mon museau dehors ? Je ne sais plus, je ne sais pas si c'est vraiment important, peut être des heures peut être des jours, pour ce que ça change.
Une aile devant les yeux je grogne, je hais le soleil, je le hais plus que tout au monde. Il m'empêche de regarder autour de moi, il m'empêche d'atteindre ma proie. J'ai faim, je déteste avoir faim.
Mes yeux s'habituant peu à peu au déferlement je me permet la folie de me redresser, totalement hors de la mine tous peuvent me voir désormais. Heureusement personne n'est présent, personne ne se laisse dévoiler par mon regard.
Un instant la fureur manque de me saisir, je crains d'avoir perdu ma proie, j'ai toujours aussi faim.
Les oreilles dressées j'attends alors, je guette, je scrute la trame sonore du sous bois alentours, et bientôt le froissement de l'herbe et des broussailles se fait à nouveau entendre.
C'est proche, je vois presque la forme tant recherchée se mouvoir dans les ombres à quelques mètres de là. Heureusement je suis rapide, si je fonce ça n'aura pas le temps de se préparer.

Je me ramasse alors, tout mon corps se tendant dans l'attente de l'effort qui va lui être demandé. D'un bond puissant je parcours quelques mètres, déployant mes larges ailes tout en tenant ma lame de façon à trancher inéluctablement tout ce qui rencontrerait son fil.
Dans un sursaut la forme se retourne, m'ayant certainement repéré. J'ai tout juste le temps d’apercevoir un visage terrifié que déjà le sang gicle. Il tâche mes habits, mon corps, il macule l'air de son agréable pestilence.
Le festin est servit, je me demande s'il y aura encore de quoi chasser tandis que je commence mon repas.
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MessageSujet: Re: Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]   Pique Nique dans les bois. [PV LEGION] EmptyJeu 30 Juil - 19:41

Les fouilles de la région nommé « Krome » sont un échec. Aucun autre Geth n’a survécu. Aucun. La race Geth semble éteinte, mais rien n’est définitivement perdu. 1184 programmes devraient convenir à recréer un petit bataillon de Geth, mais il manque cruellement de matières premières. Hormis cela, la rencontre avec la jeune chevalière nous a permis une importante découverte. Le code moissonneur n’octroie pas uniquement de meilleures capacités martiales, il semble qu’il dévoile de nouvelles capacités cachées, une sorte de conscience latente chez les IA, nous rapprochant de plus en plus des organiques. Un rapprochement bénéfique du point de vue de beaucoup de programmes, qui y voient une nouvelle indépendance, prouvée par l’existence de 1184 notamment. Aucun programme ne s’oppose vraiment à ce reformatage du système, la plateforme mobile « Légion » devient peu à peu ce que les humains qualifient d’assemblée.

Cette découverte n’en est encore qu’au stade d’hypothèse, l’expérience acquise par les Geths suggère de poursuivre une attitude habituelle, principalement pour éviter que les organiques ne recommencent la tentative de génocide qu’ont entamé les Créateurs. Certains organiques, comme le commandant Shepard, disaient se « forger par le voyage ». 1184 trouvait l’idée intéressante, et pensait que ça valait au moins la peine d’essayer. Ce « voyage » nous amena dans ce qui devait être une forêt, le repaire de nombreux animaux, et donc de leurs prédateurs.

Pour profiter d’une fidèle observation des espèces animales dans leur état naturel, nous décidâmes de nous déplacer discrètement, pour ne pas perturber l’écosystème en place. 1184 ayant un corps massif est trop voyant, pour éviter que cette unité ne compromette l’objectif prévu, le mastodonte Geth arbora un déguisement d’arbre préparé à l’avance, que les animaux devraient probablement trouver plutôt convaincant, même s’il paraîtrait enfantin pour un humanoïde adulte. Il était bien évidement nécessaire d’opter pour des déplacements excessivement lents. La plateforme mobile « Légion », plus discrète et donc plus polyvalente, permettait des missions de reconnaissance pour préparer le terrain pour 1184.

Un bruit sourd se fit entendre, très faible, mais pourtant suffisamment proche. 1184 s’immobilisa accroupi dans un buisson, la faible lueur de son « visage » était probablement la seule chose visible au travers du buisson, et encore, il fallait être presque à côté pour le distinguer. L’unité « Légion » put s’approcher un peu plus, mais du imiter l’attitude de 1184 en prévision d’une éventuelle surprise. Le spectacle qui se donnait était spectaculaire, un chasseur mettant sa proie à mort, dans une violente éclaboussure de sang. Le chasseur savourait son repas, et ne semblait pas se soucier de notre présence, du moins pour l’instant. 1184 braqua discrètement son fusil en direction de cet étrange créature, de forme humanoïde mais au comportement pourtant si bestial. Imitant à nouveau le programme 1184, cette unité sortit son fusil « Javelot », pointant la tête de la cible dans le viseur. Le but n’était pas de le tuer, seulement de se préparer à contre-attaquer si ce chasseur mangeait du métal.
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MessageSujet: Re: Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]   Pique Nique dans les bois. [PV LEGION] EmptyLun 3 Aoû - 22:49

Le sang venait de gicler. Gerbe bouillonnante de vie qui s'étala avec bruit sur mon museau tandis que ma proie et moi même nous effondrions au sol. Aussi rapidement que j'avais surgis des herbes je mordis la gorge de ma proie. Une plainte rauque se fit entendre, moins d'une seconde, avant de se muer en un sifflement qui devint lui même un affreux gargouillis. Des bulles rouges se formèrent sans éclater au niveau de la carotide et bientôt la mousse pourpre lui dégoulina sur l'épaule.
Mais cela m'importais peu, j'avais ce que je voulais. Un corps encore chaud. Alors même que la vie s'échappait de cet être innocent je senti sa peur, sa douleur, son désespoir, sa tristesse. Tant de choses que je ne comprenais pas. Des sentiments qui m'étaient en tous points étrangers. Moi qui n'avais jamais eut d'êtres proches je ne pouvais comprendre cette douleur que ressentait l'homme mourant à les laisser seuls. Je ne parvenais pas non plus à comprendre cette résignation dont il faisait preuve en s'affalant mollement dans l'herbe et les brindilles brisées. En fait je m'en fichait totalement.
Tout mon être n'aspirait qu'à se repaître de cette nourriture prolifique. Un déversement de sensations et de sentiments qu'aucune flamme au monde n'aurait put éclairer. Ce fut là le premier plat de mon festin. Un véritable bal des saveurs qui explosa dans mon corps sous forme d'un plaisir intense et régénérateur. Un grondement ravis sortit alors de ma gorge, me faisant expulser ds gouttelettes rouges par le museau.

Puis, dès que la vie s'éteignit et que le corps ne fut plus qu'un corps, je me lançais dans la seconde phase du repas. Je plongeais mes crocs dans la chaire tendre de la joue encore chaude. Une seule secousse et un morceau plus large qu'une paume se trouvait arraché au reste de la carcasse.
Délicieux, je pouvais sentir le sang couler dans ma fourrure, emportant avec lui la crasse des galeries. Poussières, terre et fluides se mêlaient pour tracer des sillons poisseux le long de ma gorge et jusque sur mon buste.
Peu importait. Je ne me lavais jamais, de toute façon je ne savais même rien de cette notion, et s'il en avait été autrement cela n'aurait pas suffit à me détourner de la plus belle chose qui soit en ce moment dans le monde.
Raison pour laquelle je mâchais désormais une pleine bouchée de la gorge de ma victime. Le cartilage eut beau gémir je ne lui accordais aucune pitié et il fut avalé comme le reste.

C'est avec un petit claquement de mâchoires extatique que je labourais le torse de ma proie. J'étais désormais à moitié couverte de sang. Semblable à de l'ambroisie pour moi il coulait en rivières merveilleuses dans mon pelage, me teintant de pourpre par endroits. A califourchon sur le reste de mon repas je ne pouvais me sentir mieux, aussi le quart d'heures suivant fut-il employé à poursuivre mon acte passionné.
Une à une je goûtais chaque partie du gibier. Je plongeais mes mains dans sa poitrines après en avoir brisé les côtes. Je lui dévorais le nez d'un claquement sec du museau. Je lui lacérait les flancs, retirant une peau qui, sans être délicate, n'avais pas de comparatifs sur terre. Je passais ainsi de longues minutes au paradis, laissant les rivières vermillons devenir des fleuves à mesure que je mangeais comme une bête.

Puis, une fois repue, je laissais échapper un rôt, déglutissant pour recracher un bout d'os entouré de viande mâchée qui n'était pas bien passé. N'ayant plus faim pour le moment je ne pris pas la peine de tenter une nouvelle fois ma chance avec lui.
Les sens quelques peu brouillés par l'euphorie tout juste passée je ne remarquais pas l'arbre étrange qui m'observait depuis un moment déjà. Je ne pris de toute façon même pas la peine de vérifier si une autre créature se trouvait dans les parages. De toute façon, qui oserait tenter l'aventure face au prédateur qui régnait en maître sur ce territoire depuis plusieurs semaines déjà.

C'est donc l'esprit tranquille, pour le moment tourné vers l'idée de quelque chose de plus gras à manger en dessert, une bonne souris ferait l'affaire, que je regagnait mon antre.
Je laissais ainsi des marques rougeâtres plus ou moins distinctes sur mon passage. La pointe de mon épée laissait parfois un sillon ténue derrière moi mais elle butait la plupart du temps sur les pierres parsemant la route. Derrière moi les restes de quelque chose qui avait dut être vivant sans pouvoir être identifiable avec plus de précision que « tas de viande » se trouvait maintenant laissé aux soins des charognards. Pour peu que ceux ci se risquent à l'approche des mines.

Arrivée devant les planches de bois vermoulues je regardais la porte. Un coup de vent avait du la rabattre et malgré mon envie de l'ouvrir mes griffes ne firent que déraper sur sa surface, arrachant une multitude de copeaux qui tombèrent en pluie sur le sol. Dans un accès de rage soudain je frappait le battant de la patte et un craquement se fit entendre. Je venais de briser de quoi faire passer un petit cochon sauvage, avec un peu de chance…
Et oui, en me trémoussant au sol, rampant à la force de mes griffes plantées dans la terre robuste, je finis par pénétrer ma tanière. Cela m'avais coûté plusieurs plaies, mais j'avais rarement ressentit quelque chose d'aussi agréable, aussi décidais-je de toujours faire de la sorte à compter de ce jour.
Avec un grondement de satisfaction je m'enfonçais dans les ombres sans tenir compte de ce qui pourrait m'avoir suivit.
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MessageSujet: Re: Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]   Pique Nique dans les bois. [PV LEGION] EmptySam 15 Aoû - 17:57

Le chasseur tua impitoyablement sa proie, c’était un humanoïde, au comportement bestial et primitif. La bête semblait satisfaite du sang qui ruisselait dans sa fourrure, et avait l’air de bien apprécier le repas. La bête gronda en éclaboussant les environs de sang. C’était un spectacle rare auquel on n’assiste en général qu’une fois dans sa vie. Visiblement concentrée et dans une extase sans nom, la bête ne prêta pas attention à nous. Elle commença par arracher la joue de sa victime, puis lui dévora la gorge, et ainsi de suite. Pendant de longues minutes, elle réduit ce corps en un vulgaire tas de viande informe. La créature, après avoir fini son repas, poussa un rôt sonore et régurgita une partie du cadavre, laissant là ce qui pourrait intéresser un ou deux charognards.

Le prédateur se remit ensuite en route, rentrant tranquillement vers ce qui devait être son antre. Pour en apprendre plus sur cet étrange animal, nous suivîmes la bête discrètement alors qu’elle ne se souciait plus de son environnement. Elle laissa justement bon nombre de traces de sangs, rendant la traque bien plus aisé. La bête s’arrêta devant une sorte de porte faite en planches de bois. Elle griffa le bois de toutes ses forces, ne faisant qu’arracher de petits copeaux de bois, et s’énervant de plus en plus. Un soudain coup de patte brisa le bois, créant une très petite ouverture. En forçant de ses griffes et en s’agitant, la bête parvint à entrer dans ce qui devait être sa tanière. Nous perdîmes la bête de notre champ de vision tandis qu’elle s’enfonçait dans les ombres.

1148 affirma que la bête semblait quelque peu étrange, d’une part car c’est la première qu’il a vue, et d’autre part car elle semble plus intelligente qu’un simple animal, déjà par le fait qu’elle essaya d’ouvrir la porte « normalement » à la base. 1148 voit en cet animal les Geths à leur stade le plus primitif, il voit en cette bête un « enfant » qu’il faudrait guider.

Refusant d’écouter les autres programmes, 1184 commença à enfoncer la porte en la chargeant à coup d’épaules et avec son fusil. Le bois semblait tenir, mais il finira par céder.
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MessageSujet: Re: Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]   Pique Nique dans les bois. [PV LEGION] EmptySam 21 Nov - 19:57

Le bois fut vite rompu, il semblait vieilli et fragilisé, rien d’étonnant donc. La grotte quant à elle était plutôt sèche, poussiéreuse, sale, et silencieuse. L’obscurité ne gêne pas les Geths, mais un humain n’y verrait probablement rien. Il n’y avait plus de traces visibles de la bête que l’on cherchait, elle a dû s’enfoncer dans une des nombreuses galeries. 1184 avait beau vouloir la retrouver, nous n’étions pas motivé au point de toutes les fouiller, cela présenterait une immense perte de temps, et tout nous pousse à penser que nous recroiseront cette bête, tôt ou tard à l’extérieur. Après avoir regardé deux ou trois galeries, nous abandonnâmes notre objectif pour retourner à notre but premier, qui était en l’occurrence d’observer la faune locale, mais pas celle des grottes, celle de l’extérieur. Nous pûmes par chance retrouver notre chemin, et passer entre les débris de la porte que nous avions enfoncé un peu plus tôt. De retour à l’extérieur, les environs étaient bien silencieux, quoi de plus normal avec le vacarme que l’on a fait. Nous dûmes donc redoubler d’efforts pour à nouveau nous évanouir dans cette nature et retourner à nos observations.
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MessageSujet: Re: Pique Nique dans les bois. [PV LEGION]   Pique Nique dans les bois. [PV LEGION] Empty

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