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 Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]

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MessageSujet: Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]   Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] EmptyJeu 23 Juil - 20:49





Mannfred von Carstein






Fiche d'identité.


Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] 1437675546-hikorzik
Pseudo : Mannfred von Carstein
Provenance : Skellistan
Sexe : Mâle
Age : Vieux




Mental



Mannfred, s'il semble sombre et froid, est en réalité surtout loyal et rationnel. Dans son monde d'origine, son maître était un puissant nécromant : la terrible réputation du guerrier était à la hauteur de celle du sorcier ; et son côté rationnel peut aller si loin, à cause de sa nature de mort vivant, qu'il donne l'impression d'être très froid. Il faut aussi noter qu'il s'agit pour une grande part d'un acte qui va avec son statut de second dans la hiérarchie de son maître : pour le satisfaire et se faire respecter de ses sous fifres, il doit être terrible ; pour instiller la terreur chez ses ennemis, il doit l'être plus encore. Il n'est cependant pas cruel et les actions qui pouvaient passer comme tel étaient souvent, en réalité, calculées pour avancer les affaires de son maître d'une manière ou d'une autre. Ce n'était pas par choix s'il agissait ainsi, beaucoup voulaient prendre sa place, laquelle dépendait de son efficacité. Après avoir passé le portail, son comportement pourrait être interprété autrement et pourraient être révélés d'autres traits de caractère qui n'avaient pas la possibilité de s'épanouir dans son environnement original : s'il reste loyal et rationnel, la distance, plus ou moins infranchissable tant qu'il ne peut faire demi tour, pourrait le rendre un peu moins calculateur et efficace. En effet, il n'a pas vraiment de comptes à rendre, dans ces conditions ; même si quelqu'un était envoyé pour le surveiller il ne pourrait pas non plus rendre son rapport lui même. Cette sécurité en sa place et pour son existence pourrait lui faire voir les choses autrement que dans un rapport d'efficacité, de "travail" et même réveiller un sentiment de camaraderie qu'il aurait perdu par sa montée en grade, même temporairement ou simplement pour avancer les affaires de son maître ici, s'il trouvait les bonnes personnes.
Étant un mort vivant depuis assez longtemps maintenant, il a perdu le souvenir de ce qu'il pouvait ressentir quand il était en vie et a du mal à éprouver de l'empathie pour les êtres vivants. Souvent, il ne les comprend pas, comme il trouve son état de non vie largement supérieur, comme ayant moins de désagréments et débarrassant l'esprit de sentiments superflus. Ce n'est pas qu'il n'en éprouve plus, mais il les éprouve avec moins de puissance, tel un stoïcien qui s'autorégulerait.




Physique



 Mannfred, en tant que guerrier émérite, ne se déplace que rarement sans sa panoplie de combat au complet : censé inspirer la peur chez ses ennemis tout comme chez ses alliés, il ne peut apparaître en public sans son épouvantable armure, rappelant l'apparence d'un squelette, bien qu'il n'en soit pas un lui-même. Son casque ressemble à un crâne humain doté de cornes et si les orifices oculaires semblent ardents, c'est que ses propres yeux sont rouges eux mêmes. Son armure, cuirasse d'acier complète surmontant une cotte de maille, est bardée de pics ornementaux pour lui donner un air plus menaçant sans toutefois avoir à la rendre trop sombre. Certaines parties en sont même cuivrées : servir le mal, c'est une affaire de style.
Sous son barda, cela dit, il ne paie pas de mine. Mort vivant de son état, il est très pâle, presque livide, la seule lumière illuminant son visage étant le rouge vif de ses pupilles, signe, dans son monde, de sa condition. Après toutes ces années, son crâne est chauve, lisse de tout cheveux, ceux-ci ayant disparu il y avait bien longtemps. Son visage reste tout de même agréable au regard, ayant les traits fins bien que marqués par la fatigue. S'il est de grande taille, un avantage pour se faire respecter et qu'on devine un corps musclé par l'habitude du combat et des exercices militaires, il n'est pas excessivement imposant. De nombreuses cicatrices marquent son corps qu'elles soient le résultat de modifications exercées par son maître ou de blessures liées au champ de bataille et aux intrigues.  



Histoire



Imaginez vous une région paisible au ciel bleu, aux nuages moutonneux passant paresseusement, disparaissant vers l'horizon, poussés par la douce brise qui, rendant supportable la chaleur étouffante qui régnerait normalement, fait bruisser les feuilles des arbres, découvrant les insectes qui s'y prélassent. Des collines verdoyantes à perte de vue, au pied desquelles se trouvent les cultures qui l'été rendent le paysage doré et fournissent les villages alentours, le tout griffé seulement par la rivière qui y serpente. Dominant le paysage, au sommet de la plus haute de ces collines, un château fort, vestige bien entretenu d'un passé mouvementé, dérangé par les batailles, mais maintenant révolu. C'est dans ce cadre que grandit le petit Mannfred von Carstein, aîné de sa fratrie et par conséquent amené à reprendre le duché tenu par son père. Sont rassemblées, autour de ce territoire, de nombreuses autres provinces du même type, gouvernées toutes ensemble par un Roi médiocre, c'est à dire content de son pouvoir limité sur des sujets plus puissants que lui tant qu'on le laisse tranquille.
Les intrigues allaient bon train, les alliances se faisaient et se défaisaient mais mis à part pour les duchés situés aux limites du royaume, devant subit parfois les escarmouches de puissances étrangères, la paix régnait. Les nobles avaient plus vite fait de gagner du pouvoir par la politique que par la guerre et avaient vite fait leur choix. La famille de Mannfred, elle, était plus traditionnelle. Son pouvoir s'était fondé il y a longtemps maintenant sur la conquête et la puissance de l'épée : il était très important pour la famille de ne pas perdre de vue la manière dont ils s'étaient procurer leur pouvoir et les responsabilités qui allaient avec, c'est à dire assurer la sécurité des sujets. Pour Horant, le chef de famille, cela passait par la puissance militaire. Il ne concevait pas comment la noblesse de robe pouvait exister et rester somme toute assez éloigné des intrigues lui même, enseignant à ses fils d'en faire de même, notamment Mannfred. Il devait hériter, en même temps ! Mais cela attirait également les inimitiés de certains nobles, le trouvant trop hautain, trop fier de son passé, surtout pour ceux ayant accédé aux offices grâce à leur argent. Il était au contraire en bon termes avec le Roi, qui était du même  avis, juste pas assez puissant pour l'exécuter. Donc, les temps étant prospères, seuls les loisirs étaient importants. Les banquets, les chasses, les joutes guerrières allaient bon train tandis que le jeune Mannfred étudiait les lettres et les armes.
Il avait déjà une préférences pour les exercices physiques, comme son père et négligeait les matières trop intellectuelles comme l'histoire, la géographie ou la littérature. Tout ce qui l'intéressait dans ce dernier sujet était les histoires de preux chevaliers ou de grandes batailles. Les noms des grands généraux et de leurs exploits étaient gravés dans son esprit, lui donnant d'autant plus d'ardeur à l'entraînement guerrier.

La prospérité, cependant, ne devait pas durer. La paix avait été trop longue et les différent seigneurs de la région trop apathiques. Il était certain que cela attiserait la convoitise d'autres entités plus puissantes et avides de territoires et de richesses, de pillage ou de domination. Comme il en est toujours avec les Hommes, la guerre éclata à nouveau et le paysage décri plus tôt s’assombrit, peut être définitivement. Les pillages devinrent monnaie courante comme les déserteurs devenaient bandits et la fumée émanant des chaumières brûlées s'élevait inexorablement dans le ciel. Les armées ennemies avançaient sans qu'on puisse sembler les arrêter. Le duché des von Carstein, ancré entre plusieurs autres, résistait un tant soit peu grâce à sa tradition militaire, mais comme ses alliés tombaient rapidement, il dû vite se replier plus profond dans les terres jusqu'au fief du Roi lui même, ne pouvant même pas utiliser la politique de la terre brûlée tant la retraite était précipitée et tant l'espoir de victoires militaires prochaines était présent dans leur esprit, ne leur permettant pas de détruire la terre qu'ils avaient hérité. Cet espoir était vain, la puissance qui les attaquait était trop grande et les seigneurs trop désunis. Dans l'ultime bataille, le Roi menant ses propres troupes fut tué et les seigneurs qui ne moururent pas furent emprisonnés, leurs fiefs confisqués puis redistribués. C'était une histoire classique, comme cela se passe souvent dans l'Histoire, mais c'était spécialement important pour Mannfred, personnellement touché par ce désastre.
Il put s'enfuir, voyant que la bataille finale tournait au vinaigre et étant assez bien placé dans les rangs du fait de sa relative jeunesse et de la position de son père dans la hiérarchie militaire. Ayant des amis à l'étranger, il s'y réfugia, n'oubliant pas ce qui avait été fait à la terre de ses ancêtres et à sa famille, jurant de se venger un jour.

Il ne put supporter le mode de vie qu'on lui imposait dans sa famille lointaine. Il se sentait trop... indésirable. Il rappelait à ces gens l'échec qu'avait été la défense du fief de son père et il revoyait chez eux l'indolence qui avait condamné son peuple. Éduqué aux armes et aux lettres, il aurait toujours le moyen de gagner son pain : il se fit chevalier errant. Il partit sans un mot, de nuit, sa selle étant suffisante pour supporter le poids des rares affaires et provisions qu'il emportait. Il savait qu'il ne serait pas regretté ; au mieux, il serait la risée de la famille quelques jours puis serait oublié.
En vérité, « chevalier errant » était un titre glorifié pour dire « mercenaire ». Il n'en avait cure, il lui fallait gagner de l'expérience, gagner des compagnons, afin d'avoir la force de réclamer son dû, les terres de son paternel. En ces temps troublés, il avait pas mal de succès, il put se reconstruire une réputation, se faire des amis et gagner le vécu qu'il lui manquait à l'époque pour diriger des troupes et leur inspirer le respect. Sa compagnie avait la réputation d'accepter toutes les demandes tant que la paie suivait, peu important la dangerosité car ils étaient confiants en leurs compétences. C'est d'ailleurs durant cette période que Mannfred développa son style un peu « unique » d'escrime, le combat à deux épées. S'il était courant d'avoir une dague de parade à la place d'un bouclier, il était peu commun de posséder deux épées et de savoir s'en servir à cause de la dextérité nécessaire à l'utilisation efficace de deux armes à la fois. S'il avait eu du mal au début, il se débrouillait de mieux en mieux, ce qui faisait de lui un adversaire redoutable.
Vint enfin le seul travail qu'il, si le mercenaire n'avait pas séché ses cours à l'époque, aurait mieux fallut refuser. Il paraissait qu'à l'est se levait un chef de guerre, un homme singulier dont le succès serait dû aux arts obscurs, magie interdite profanatrice et blasphématoire. N'étant pas d'un naturel superstitieux et n'ayant jamais vu de sorcier de son côté du monde, il ne croyait pas à ces histoires. Pour lui, ce chef de guerre était peut être très fort ou très charismatique, mais il connaissait ses hommes et d'après les renseignements qu'on lui avait donné, il devrait pouvoir s'en sortir. Ce fut une grossière erreur.

Ils progressèrent lentement vers l'est, en terres plus ou moins inconnues pour eux : leurs royaumes faisaient peu de commerce et il n'existait pas vraiment de cartes communes du monde en entier. Il avait eu une ébauche, une carte approximative des mouvements de celui qu'il devait intercepter et détruire sur le champ de bataille, objet assez rare pour être noté. Le problème, c'est qu'arrivé à l'endroit où ils auraient dû se battre contre ce chef de guerre, il n'y avait personne. Ils étaient méfiants, car tous les éclaireurs envoyés disparaissaient mystérieusement, mais ils ne pouvaient pas juste rebrousser chemin, leur réputation en dépendait.
Ce fut un massacre. Une horreur. Ce moment resta marqué pour l'éternité dans l'esprit du jeune Mannfred comme un moment horrible. Il était, lui, dans l’œil de la tempête, ses prouesses lui permettant de se défendre contre la horde déferlante de ses ennemis, mais ses alliés n'étaient pas prêts pour ça. Ce n'étaient pas des hommes qui fondaient sur eux, mais des abominations grouillantes. Des bêtes. Leur chair putrescente embaumait l'air d'une odeur nauséabonde, inhibant les sens et engourdissant les réflexes tandis que leurs faciès horribles inspiraient la terreur chez les plus téméraires. Des souvenirs de la défaite horrible au duché familial revenaient à l'esprit du jeune mercenaire, seule terrible ancre l'empêchant de tout laisser tomber et de tenter de s'enfuir. Il était l’œil de la tempête car il se déchaînait, il tranchait, poussait, à droite, à gauche, virevoltant entre ses ennemis tandis que ses alliés tombaient un par un, emportés. Il finit par recevoir de plus en plus de blessures, à être gêné par le nombre de ses ennemis qui s'intéressaient de plus en plus à lui, jusqu'à ce qu'il finisse assommé, englouti par le voile sombre qui tombait sur ses yeux.
Quand il se réveilla, il était étonné de se savoir encore en vie. Il était évidemment dans une cellule crasseuse, cachot insalubre humide et infesté de rats, mais il était vivant. Il se demandait bien pourquoi : une armée aussi terrible n'avait pas besoin de prisonniers. Allait-il servir d'exemple aux ennemis du seigneur de l'est ? Comptaient-il le torturer pour avoir des informations ? Il n'allait pas tarder à le savoir, puisque le pas lourd de geôliers se faisait entendre vers sa cellule. Un être dégénéré, au visage presque coulant, gras, mais qui semblait doté d'une grande force, ouvrit la cellule avec une clé démesurée puis tira sur les liens qui retenait Mannfred au mur et commença à partir, le menant comme par une laisse. Le noble déchu se fit presque traîner car il ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, il se sentait faible après cette bataille. Cela ne semblait pas déranger la créature qui avançait sans se soucier de quoi que ce soit. Après avoir traversé un dédale un peu glauque, il se retrouva enfin à la surface, la lumière du soleil l'éblouissant, puis fut mené dans le plus grand bâtiment aux alentours, un pavillon temporaire mais bien ornementé. Là il fut jeté au pied de ce qui semblait être un trône. Il s'écrasa aux pieds du chef de guerre. Ce dernier était terrible. De son trône, il avait l'air gigantesque et il dégageait une certaine aura glaciale appuyée par le bleu impressionnant de ses yeux qui semblaient sonder au plus profond de l'âme de quiconque y déposait les yeux. C'était la seule partie de son visage visible, le reste étant couvert d'un masque d'un blanc immaculé. Il fit toner sa grosse voix et s'exprima ainsi au captif à ses pieds :
« Toi et tes hommes vous êtes bien battus, mais vous n'aviez pas la moindre chance contre mon armée et ma magie. Je sais que vous êtes des agents de l'occident, mais vous êtes doués. Prêtez moi allégeance et suivez moi, vous en serez bien récompensés. »
Dans les conditions qu'avaient été celles de sa détention, après la défaite, après les coups, il était très faible et tout ce qui lui importait était sa survie. Mais au fur et à mesure qu'il réfléchissait, un instant assez court qui semblait pourtant durer une éternité sous l'inquisition du regard de glace, il se dit que servir un tel homme pourrait lui donner du pouvoir. Le pouvoir de se venger. Ce fut la seule pensée qui lui importait. Il répondit :
« Oui, oui. Je vous suivrais, oui ! Je vous aiderais dans votre conquête, dit-il avec extase ; il eut même l'audace, l'impertinence, d'en demander plus : je vous aiderais, mais en échange, je veux du pouvoir, je veux récupérer mes terres perdues. Je veux la revanche. »
Le coin des yeux du chef de guerre se releva, révélant un sourire sous son masque. Il se leva, imposant encore plus l'homme prostré à ses pieds, visiblement satisfait et s'exclama :
« Qu'il en soit ainsi ! »
Avant de faire un signe de la main à celui qui avait été le geôlier. Comprenant immédiatement, ce monstre se tourna vers son captif, l'attrapa par les cheveux, sortit une lame qui semblait acérée de son côté, la dirigea vers le cou de celui qu'il tenait puis... Plus rien, le noir à nouveau.

Quand Mannfred se réveilla à nouveau, il se sentait... différent. L'endroit où il s'était réveillé était également différent. Au lieu d'être dans une cellule insalubre, il était dans une tente, simple mais confortable. Cela lui était un peu indifférent, à sa propre surprise. Il se rappela de ce qu'il s'était passé avant qu'il sombre et porta sa main là où la blessure devrait être. Il sentait en effet une cicatrice qui était encore douloureuse et se rappelait de la vive douleur qui l'avait assailli quand la lame était passée. Tout ceci était très mystérieux pour lui, il ne concevait pas que la « sorcellerie » puisse vraiment exister, encore moins une assez puissante pour ramener d'entre les morts ! Il ne voyait cependant aucun problème avec son état, son corps semblait bien fonctionner, il ne s'inquiéta pas outre mesure. Ce n'est que plus tard que lui fut révélé, lorsqu'il se présenta à nouveau à celui qui était maintenant son maître, qu'il avait rejoint les rangs des morts vivants qui composaient cette armée et qui s'apprêtait à s'abattre sur l'ouest. Ses amis avait également eu cette chance, mais ils n'avaient pu garder leur corps aussi bien que leur ancien général qui avait reçu les plus grands soins : son talent lui avait donné la faveur du Maître.
Peu lui importait, au final. Ce qu'il voulait, c'est que son souhait soit exaucé, il le fut. Par ses prouesses et ses exploits, il monta dans les rangs, tandis que son caractère docile et loyal lui permit d'avoir la confiance du Maître, jusqu'à ce qu'il finisse par être son second. La filiation n'ayant pas de sens dans une société de morts vivants comme celle ci, c'était le second qui devrait hériter si quelque chose devait arriver au grand Maître. Dans cette hiérarchie, Mannfred retrouvait son statut par les armes et les missions qu'il effectuait. Pour être à la hauteur, il reçut des instructions en matière de magie et il se trouva qu'il était particulièrement réceptif à la magie noire et à l'art de l'enchantement. S'il n'avait pas l'étoffe d'un sorcier, c'était très utile pour l'aider en combat. Il était aussi souvent à l'avant garde, en éclaireur, il lui fallait alors être capable de relever les cadavres des ennemis vaincus pour compenser les pertes subies pendant les assauts. Les soldats ainsi créés n'étaient pas des troupes d'élites mais ils étaient assez efficace pour faire le travail correctement. La poussée vers l'ouest se faisait inexorablement, dans la souffrance, la peur et la destruction. Mannfred aurait peut être souri à l'ironie d'une telle reconquête de son territoire, alors qu'il l'avait subie lui même, s'il n'était pas aussi occupé à protéger sa place des autres puissants généraux qui peuplaient cette armée. Ils étaient souvent de puissantes liches déchaînant la magie sur les troupes ennemies ou des géants dont le corps avait été horriblement modifié, parfois au point d'attacher des armes aux extrémités de leurs membres à la place des mains. D'autres encore étaient les maîtres de bêtes féroces et horribles, hybrides dont l'existence était un affront à la nature.
Ce qui maintenant le second à sa place, c'était en premier lieu sa versatilité. Il était doué en magie et en combat, même s'il n'était pas aussi impressionnant que les autres généraux quand il retirait la terrible armure que le Maître lui avait fourni. Ensuite, c'était sa loyauté sans faille. Il n'avait pas d'autre ambition que de récupérer sa terre. Une fois cela fait, il était content de servir le Maître, alors que les autres voulaient sa place. C'est pour ça qu'il était un homme de confiance.

Les années passèrent et se transformèrent en décennies, puis en siècles. Les morts vivants étaient pour les vivants une marque horrible et contre nature qui les choquerait probablement pour l'éternité s'il réussissaient à se débarrasser de leur joug. La progression de la conquête du monde était lente mais inexorable. Mais ce n'était pas assez. Ce n'était jamais assez. En réalité, le Maître n'en avait pas assez d'un seul monde. Il voulait plus. Il lui fallait... autre chose. Après tout, si la sorcellerie existait, peut être pouvait-on aussi se rendre dans des endroits dont on ne soupçonnait pas l'existence ? Dans des plans parallèles ? C'est à partir de cette théorie, couplée à la soif insatiable du Maître, que les érudits, infatigables, sillonnant jour et nuit les textes que les générations précédentes avaient laissés, testant sur la base d'anciennes prophéties des formules que les cobayes, prisonniers de guerre ou paysans du village voisin, redoutaient plus que tout. Et malgré tout ça, c'est pas hasard qu'elle fut découverte. Elle. La faille.
Facétie du créateur de ce monde, essai réussi de la part des chercheurs, hasard simple ? Comment le savoir ? Toujours était-il que sur le vaste territoire des morts vivants, Elle était apparue. Elle avait englouti avec elle tout un pan de la ville qui s'y trouvait, laissant ses habitants dans sentiment entre la panique et la colère, sûrs d'être sujets à la colère d'un être divin offensé par l'existence des morts vivants. Mais le Maître, lui, ne voyait pas ça. Ce qu'il voyait, c'était un potentiel inespéré, à exploiter, à conquérir. À posséder. Mais comment savoir ce qu'il y aurait derrière ? Serait-il possible d'y envoyer un grand nombre de personnes ? Ou fallait-il juste y envoyer son champion ? Dans le regard de ce Maître maintenant très vieux, dans lequel il y avait longtemps régné l'ennui profond, se trouvait l'impatience. Il n'y avait pas le temps d'étudier, de tester, d'essayer, il fallait tout faire tout de suite. Mais hélas ! Les résistants, chez les vivants, poussaient leur contre attaque. On ne pouvait tout de même pas leur abandonner ce monde ! Il fallait défendre la faille ainsi que défendre les limites du royaume. Il n'y avait pas de temps à perdre. C'est pour ça que c'est Mannfred qui y fut envoyé, pour y agir en éclaireur, récolter des informations, si possible asseoir une force mort vivante dans le secteur en attendant qu'on en découvre plus, que la conquête se termine ici et qu'on puisse le rejoindre.

Une fois préparé, l'estomac noué par l'anxiété pour la première fois depuis des années, Mannfred se jeta dans la faille, n'écoutant que les ordres du Maître, prêt à en découdre avec ce qu'il découvrirait de l'autre côté.



Et vous ?



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Dernière édition par Mannfred von Carstein le Ven 24 Juil - 15:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]   Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] EmptyVen 24 Juil - 7:01

Un grand Mao à toi !
Bienvenue sur le forum, je m'occupe de ta près' !

En ce qui concerne le mental

Bon, le mental est complet et les fautes d’orthographes et de conjugaisons sont rares, mais il y a un problème… Il manque des mots dans de nombreuses phrases et d’autres sont mal tournées ou mal formulées, comme par exemple ici :

« Son maître étant un puissant nécromant, c'est ce qui lui donne, dans son monde, sa terrible réputation et son côté rationnel peut aller si loin, à cause de sa nature de mort vivant, qu'il semble très froid. »

Ou là :

« Cela lui pèse, d'une certaine manière, mais il n'a pas tellement le choix s'il veut conserver sa place, les envieux étant nombreux et sa position précaire, dépendant de ses résultats, de son efficacité. Dans ce nouveau monde, son comportement pourrait être interprété autrement et pourraient être révélés d'autres traits. »

Ca fait donc des phrases incompréhensibles ou comprises vaguement, mais qui ont surtout l’air bizarres/pas finies… J’aimerais que tu revois cette partie pour que je puisse la validée !

Pour le physique

C’est mieux que le mental…! Il y a quelques fautes par-ci par-là, mais rien de grave ! Je valide le physique !

Et pour l'histoire

Je dois rester modérer mais… Cette histoire était excellente ! J’ai adoré la lire et pourtant je ne suis pas fan de contes médiévaux… Tout est bien amené, c’est complet, les fautes sont rares dans ce long et bon texte, et c’est avec plaisir que je valide cette partie ! Bravo ! Apporte les corrections au mental et je pourrais te valider ! cigarelunette
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MessageSujet: Re: Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]   Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] EmptyVen 24 Juil - 11:47

Bonjour,

J'ai essayé de modifier les passages qui semblaient ne pas convenir pour les rendre plus clair sans toutefois retirer au texte sa cohérence initiale (et j'ai modifié quelque temps aussi pour faire la différence entre comment il EST de manière objective et comment il était sous le joug de son maître, puisque ce sont ces derniers éléments qui sont susceptibles de modification en cour de jeu tout simplement car son maître n'est pas à côté de lui pour le reprendre et lui donner des ordres).

Merci pour le compliment sur le reste en tout cas, j'espère que ça va mieux maintenant !
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MessageSujet: Re: Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]   Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] EmptyVen 24 Juil - 15:24

Re !

Bon, le mental est corrigé, il reste des fautes de conjugaisons et d'accords et un mot est mal tapé, cette phrase est formulée étrangement :

« Après avoir passé le portail, son comportement pourrait être interprété autrement et pourraient être révélés d'autres traits de caractère qui n'avaient pas la possibilité de s'apnouir dans son environnement original »

Cependant j'ai tout compris, et c'est bien plus clair qu'avant. Je valide donc ta présentation et te ferait partir avec un bon 825 PP ! PP que l'admin va venir confirmer, en plus de ta validation et de ta zone de commencement... Voili ! cigarelunette
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MessageSujet: Re: Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]   Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] EmptyVen 24 Juil - 15:26

Rien à redire.

Tu peux faire ta fiche technique en partant avec 825 PP ^^.
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MessageSujet: Re: Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet]   Mannfred von Carstein, venu d'outretombe [complet] EmptyVen 24 Juil - 15:26

Le membre 'Ruby Rose' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Faille' : 3

Tu débutes donc à Krome ^^.
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